Il y a quelques siècles, quand votre tête déplaisait au Grand Sachem du moment, vous finissiez votre vie dans un cul de basse fosse.
A cette époque bénie, si vos propos venaient à offenser le toujours Grand Sachem, vous pouviez vous retrouver au mieux en partance pour les Amériques au pire finir comme François de Montcorbier dit Villon et terminer à la Montjoye !
« Je suis François et cela me pèse
Né à Paris près de Pontoise
Et de la corde d'une toise
Mon cou saura ce que mon cul pèse »
Si le Grand Sachem, toujours à l’affut de nouveaux plaisirs ou de nouveaux gadgets ( la vie de Grand Sachem n’était pas drôle tous les jours ) se mettait en tête de flanquer votre épouse dans son lit ou de vous piquer votre dernière chaise à porteurs avec air conditionné, vous aviez intérêt à accepter avec le sourire si vous ne vouliez pas voir débarquer une troupe de spadassins ( une sorte de sauvageons de l’époque à la solde du Grand Sachem pour effectuer ses basses oeuvres moyennant quelques poignées de doublesons ) qui vous taillaient les côtes en long…
Mais voila, tout fout le camp mon pov’Armand. Aujourd’hui ce n’est plus la même histoire…
Stéphane Guillon ( dont le sort ne m’attriste pas plus que ça et qui ne me fait pas toujours rire ) viré pour avoir déplut « en haut lieu » vient de gagner son procès contre France Inter.
" Les contrats à durée déterminée (CDD) de Stéphane Guillon depuis avril 2003 ont été requalifiés en contrat à durée indéterminée (CDI). A ce titre, les prud'hommes attribuent 150.000 euros d'indemnités pour licenciement injustifié à l'humoriste. Mais Stéphane Guillon obtient également 41.981,70 euros d'indemnités de licenciement; 11.581,16 euros pour le préavis de licenciement; 5.790,58 euros d'indemnités de requalification; 1.158,11 euros pour les congés payés et 1.500 euros pour ses frais de justice. En tout, le licenciement de l'humoriste pourrait donc coûter la coquette somme de 212.011,55 euros à Radio France " Libération
Mais de tous temps, plaie d’argent n’a jamais été mortelle pour un Grand Sachem dans la mesure où c’étaient la taille, la gabelle et autre IRPP qui finançaient ou finance ses décisions… bonnes ou mauvaises…
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