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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

jeudi 8 juillet 2010

Ca sent le sapin...


Pendant que la saga Woerth / Bettencourt continue, alimentée par les yoyos déclaratifs de la comptable de la femme la plus riche de France et que la police et la justice se mettent en marche sur tous les aspects de cette affaire, eh bien, pendant ce temps là, le gouvernement prend des claques à l’Assemblée Nationale ainsi qu’au Sénat.

A l’Assemblée Nationale : « Le groupe UMP, conduit par son président, Jean-François Copé, a voté mercredi contre un amendement du ministre du Travail, Eric Woerth, qui rétablissait une disposition supprimée par la commission des Affaires sociales ». Par cet amendement, EW voulait rétablir un article-clé du projet de loi en faveur du dialogue social dans les très petites entreprises… et JFC, qui doit penser de plus en plus à l’Elysée en se rasant, n’a pas loupé l’occasion de jouer les gros bras.
Au Sénat : " La Haute Assemblée a adopté de justesse en deuxième lecture, par 166 voix contre 160, dans la nuit, le projet de loi de réforme des collectivités après l'avoir radicalement remanié. Le Sénat a supprimé deux dispositions clé de ce texte, le mode d'élection du futur conseiller territorial et la nouvelle répartition des compétences entre communes, département et régions, renvoyée à un projet de loi ultérieur". C'était presque couru d'avance. Les parlementaires étaient supposés tresser la corde qui les pendrait. Profitant des « soucis gouvernementaux » ils ont refusé le suicide collectif. La réforme ne passera pas par ceux qui risquent d'y perdre des avantages personnels, car le sens du bien commun n'est plus, preuve en est, si besoin, au dessus de tout. La soupe républicaine est trop bonne pour y renoncer… Surtout quand le chef ne tient plus ses troupes.
Last but not least : Jean-François Copé, encore lui, se sent suffisamment à l’aise dans ses Weston pour en remettre une couche sur la loi Hadopi : « choix maladroit dans les textes et les propos lors du débat parlementaire ». Dire que notre Président y tient tant à cette loi... C'est pas gentil Jean-François...
Ca sent le sapin… Non pas Michel, cet ex éphémère Ministre des Finances du gouvernement Bérégovoy qui a provoqué, par sa méconnaissance du secteur des licenciements massifs dans l’industrie de la communication, non, ça sent le sapin dont on fait les caisses…
( Sources : le Figaro )

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