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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

lundi 17 mai 2010

Espèce en voie de prolifération

Dimanche, j’ai mis timidement le nez dehors. Un mal de gorge un peu négligé et deux jours à faire le zouave sur un bateau au milieu de la baie m’ont mis au tapis avec une fièvre de cheval. Les guiboles flageolantes j’ai fait le tour de Kerhostin. Il faisait beau. Beaucoup de maisons étaient ouvertes et la place Duval Gozlan « envahie » de voitures avait l'aspect d'un parking de la maison Vinci.
Quand soudain… J’ai vu le premier. Un spécimen âgé. Un vieux mâle solitaire qui flânait doucement, l'air un peu bougon, sous le soleil du printemps… Puis un couple plus jeune… Et ensuite un mâle dans la pleine force de la maturité. Vers le sentier des Emigrés, une famille au complet de la même espèce me coupa la route. Que dis-je une famille ? Un troupeau. Plusieurs mâles adultes accompagnés de leurs femelles ainsi que plusieurs portées de petits.
Etonnant spectacle…
Vous en avez croisé vous aussi durant la fin de semaine si vous vous êtes promenés dans le village. Il parait même que le phénomène touchait l’ensemble de la presqu’île. Des couples, des troupeaux mais aussi de vieux spécimens solitaires de « megálo kakoanatethraménos » s’étaient posés sur la région.
Pardon ? Oui… C’est du grec (Merci Google Traduction). . C’est à la mode le grec en ce moment. Ca veut dire quoi en français dans le texte ? Tout simplement « Gros mal élevés ». Ils sont relativement simples à identifier. Il en existe deux grandes familles. Les epaíschynti̱… pardon : les honteux. C’est ceux qui regardent leurs pieds au moment où vous les croisez pour éviter de répondre à votre « Bonjour ». Et puis il y a les alazonikós. Excusez-moi… Les arrogants. Ceux-là sont mes préférés. Cachés derrière leurs lunettes de soleil, ils fixent la ligne bleue des Vosges (c’est dire s’ils ont une bonne vue) et, le menton redressé et les oreilles bouchées, ils passent silencieux sans répondre à votre salut.

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