« La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens ». Carl Philipp Gottlieb von Clausewitz.
Cet esprit brillant qui a inspiré par son ouvrage « De
la guerre » (Vom Kriege) de nombreux stratèges aux rangs desquels les plus
recommandables restent Patton, Eisenhower, Kissinger et Aron devrait encore
aider Barack Obama, David Cameron et François Hollande avant qu’ils ne se
décident, avec d’autres, à bombarder la Syrie, si jamais ces leaders prenaient
le temps de relire ses écrits.
Les aider en quoi ? Mais à nous dire la vérité car c’est
tenir en piètre estime les citoyens de ces trois pays que de vouloir nous faire
croire que les frappes aériennes contre le fou de Damas et ses affidés ne sont
guidées que par la volonté de mettre fin au massacre d’innocents.
L’action, ou la non action armée contre la dictature
syrienne n’est soutendue que par des desseins et des enjeux géopolitiques qui
opposent la Chine et la Russie aux USA appuyés par son indéfectible allié
anglais et l’Union Européenne. La préservation de vies innocentes n’est qu’un
effet secondaire. Pas plus.
L’utilisation d’armes chimiques qui semble avérée n’est qu’une
justification à une éventuelle intervention.
Ce que mène les dirigeants occidentaux relève d'une démarche visant à examiner toutes les options, non
pas pour faire plier le rejeton Assad, mais pour disposer d’une
carte supplémentaire dans le rapport de force qui les oppose depuis des décennies
dans cette zone du monde aux « ex pays rouges » et à leur allié de
circonstances, l’Iran.
Dans cette vaste et interminable partie de cartes, les
raisons humanitaires ne sont, on peut d’ailleurs le déplorer, que des arbres
plantées pour cacher la forêt des intérêts géostratégiques des uns et des
autres…
Qui peut raisonnablement croire que nos « Rafale »
et nos « Mirage 2000 » vont aller tirer quelques centaines de
missiles « MICA » à presque 2 millions d’euros pièce pour une cause
humanitaire ?
Allez, la vérité, c’est maintenant…
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