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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

vendredi 5 juillet 2013

Il aura vraiment tout cassé !



Plus de 600 milliards d’€uros de déficit ajoutés en cinq ans aux 1 100 milliards déjà existants.
Aucune élection intermédiaire gagnée par la droite entre 2007 et 2012, ces défaites creusant un trou dans le budget de l’UMP de plus de 55 millions d’€uros.
Un FN électoralement plus fort en 2012 qu’il ne l’était en 2007.
Des comportements, des déclarations qui ont écorné la fonction Présidentielle pour des années.
Des affaires dans lesquelles son nom revient comme un leitmotiv : Karachi, les sondages de l’Élysée (dont certains devraient être logiquement réintégrés dans les frais de campagne du candidat à l'élection présidentielle de 2012 compte tenu de leurs objets), Tapie-Lagarde, Kadhafi, Bettencourt peut être de nouveau si Eric Woerth finit par craquer…
Et aujourd’hui, cerise sur le gâteau, l’invalidation des comptes de la campagne présidentielle de 2012 pour un dépassement de 400 000 €uros. Résultat, un trou supplémentaire de 11 millions dans les comptes de l’UMP. Certes, 400 000 €uros sur un budget de presque 22 millions d’€uros autorisés, c’est peu. Mais la loi reste la loi, surtout pour une personne qui aspire à diriger notre pays. Il ne sert à rien de claquer la porte du Conseil Constitutionnel comme un enfant boudeur (on ne peut pas démissionner du CC mais simplement se mettre en réserve) pour tenter de masquer ce qui est au mieux le fruit d’une négligence ou au pire une violation assumée des textes de loi.
Comment souhaiter le retour de cet homme, Nicolas Sarkozy (puisque tous mes lecteurs l’ont compris c’est de lui que je parle) à la Présidence de notre pays ? Qui peut voir dans cet homme, sauf à être d’un sectarisme des plus obtus, un recours pour 2017 ?  De plus, compte tenu de tout ce qui précède qui peut croire sérieusement qu'il est la victime d'un complot visant à l'exclure de la vie politique française ? 
La droite doit s’affranchir de Nicolas Sarkozy. Définitivement. Rien de bon n’est à attendre pour notre pays de son retour en politique. La droite parlementaire doit se reconstruire ailleurs que sur les ruines qu’il lui a léguées et qui sont minées par le FN, faire apparaitre de nouveaux visages, recréer une proximité avec les citoyens et se lancer avec humilité mais conviction à la reconquête du pouvoir. La route est longue mais il est encore temps. 

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