La citation du jour ou de la semaine...ou du mois !

" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mercredi 15 mai 2013

Saint-Pierre Quiberon : ville ni-ni.



Les petites manœuvres s’organisent. Plus que quelques mois pour savoir qui va lister avec qui à l'occasion des élections municipales. 
Mais le plus important n’est pas là. Le plus important réside dans la confrontation des programmes qui seront en lice.
Quelles visions, quels moyens et quelles capacités à les mettre en œuvre seront proposés aux habitants de Saint-Pierre Quiberon ? C’est sur cette thématique que les électeurs devront se prononcer, ici comme ailleurs du reste, en essayant, si possible, de faire fi des personnalités dont les noms seront couchés sur les bulletins de vote.
Pas facile, surtout dans une ville qui compte moins de 2 500 habitants et où tout le monde connait tout le monde ou presque.
A y regarder sans esprit partisan, notre commune s’enfonce depuis des années dans une léthargie mortifère. Le nombre d’habitants stagne, les créations et les implantations d’entreprises sont au point mort (TPE/PME, artisans, commerçants,…). Des commerces ferment sans espoir de repreneurs et  des projets sans création de valeur plombent la commune.  La multiplication des « cochons grillés » et autres « vide-greniers » durant le printemps et l’été ne change d’ailleurs rien à la situation…
Rien de constructif n’émerge et les énergies s’épuisent dans des débats courtelinesques sur le sens de la circulation dans le centre bourg, persuadés que sont les élus qu'une « minéralisation  sans goût » doit s’accompagner par la création d’un  « labyrinthe en rhizome » pour la circulation automobile.
La situation de Saint-Pierre Quiberon s’avère être la résultante d’une politique de « ni-ni » mise en œuvre par défaut depuis des années. Ni commune balnéaire, ni commune agricole, ni commune à l’activité économique ou commerciale soutenue, ni commune à ambition nautique, ni commune rassemblée autour d’activités culturelles rayonnantes, ni chair, ni poisson…
Aucun choix stratégique n’a été opéré à ce jour quant à son développement. De tout, un tout petit peu mais surtout pas trop par manque d’esprit prospectif et / ou probablement par défaut de courage politique.
A ce qui précède, je m’objecte, avant que d’autres ne le fassent, que la critique est aisée. J’en conviens sans difficulté. Il demeure toujours plus facile de jouer au censeur que de se glisser dans les habits d’un bâtisseur. Mais, sauf à ce que je ne saisisse pas l’essence de l’engagement politique, se faire élire ne peut pas consister à s’assoir dans un fauteuil et à gérer les affaires courantes d’une commune. C’est bien évidement nécessaire mais loin d’être suffisant.  Être un élu, c’est être un leader : choisir un but, se donner les moyens de l’atteindre et maintenir le cap pour y parvenir.
Aurons-nous la possibilité de commencer à sortir de l’ornière profonde dans laquelle nous sommes dès mars 2014 ? Espérons-le. C’est possible mais ardu car les marges de manœuvre sont étroites.
Il faudra pour cela qu’une liste propose autre chose que ce que nous avons vu en 2008 à savoir trois catalogues de mesures sans réelle cohérence et il faudra aussi, ce qui n’est pas accessoire, que cette liste soit choisie par les électeurs…

Plus que quelques mois à attendre la réponse… 

PS (20/05/13) : et si par la plus grande des malchance vous avez lu CA, rappelez-vous  cette vérité première.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A propos d'élection, le farfelu du ROHU, n'a pas écrit d'absurdité depuis 5 jours.
A t'il été interné ou a t'il déménagé?

LE PACHA a dit…

Il est sur orbite