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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

jeudi 6 octobre 2011

La fameuse prime de 1000 €uros.


Il y a quelques petits mois, François Baroin, de sa belle voix grave, nous annonçait qu’il fallait une meilleure répartition entre revenus du travail et revenus du capital. Personnellement, j’ai toujours été pour un partage équitable des bénéfices entre les actionnaires et les salariés ( et pas uniquement les cadres dirigeants ).
J’ai tenté d’être, à ma modeste place et pour l’entreprise que je dirigeais, à la fois un représentant du personnel vis-à-vis de mes actionnaires toujours en attente de profits maximums mais aussi un représentant des actionnaires vis-à-vis de salariés forcément revendicatifs. Bref… Essayer de passer entre le marteau et l’enclume sans me faire écrabouiller les doigts tout en satisfaisant les attentes légitimes des uns et des autres ! Pas toujours facile et pas nécessairement drôle tous les jours. Mais c’était une partie de mon job du moins je le pensais. De cette période je garde la conviction qu’il existe :
- Des outils légaux et plutôt bien pensés pour assurer ce partage : la participation et l’intéressement.
- Des possibilités de bâtir des budgets prévisionnels ( B.A. BA du management ) dans lesquels le paiement de primes peut être intégré sans que le législateur s’en mêle.
J’ai aussi toujours la conviction qu’un budget prime ne peut pas, ne doit pas être réparti voir saupoudré sur l’ensemble du personnel. C’est un outil individuel de reconnaissance d’un surcroît de travail de qualité… Pas un du…
Deux remarques pour conclure.
- Que le gouvernement « inflige » une telle charge en période difficile relève d’une méconnaissance profonde de la vie en entreprise et de la vie des entreprises. C’est aussi une tentative pour se parer d’une « fibre sociale » à moindre frais en période pré-électorale. Tentative qui se retourne contre son émetteur compte tenu de la façon dont les sociétés traitent de diktat gouvernemental.
- Que certaines entreprises octroient des primes de misère ( la prime de 3, 50 €uros généreusement attribuée par une société de convoyage de fonds par exemple ) est une insulte au dévouement des salariés qui sauront s’en rappeler quand les jours meilleurs reviendront ( car ils reviendront ). Alors, par des mouvements sociaux, par le jeu des démissions de leurs meilleurs éléments conjugué à la baisse du taux de chômage, les entreprises ayant eu de telles attitudes coupables se trouverons châtiées par là ou elles auront pêché : leur compte d’exploitation !

1 commentaire:

jeanbart a dit…

C'est un débat, vieux comme l'entreprise... Les syndicats ont toujours réclamé des salaires "directs" corrects avant d'y ajouter les primes et autres fanfreluches, chères au patronat. L'Etat ne peut rien faire, si ce n'est de faciliter le travail des "bons entrepreneurs", qui détiennent la recette du partage...