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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

jeudi 1 septembre 2011

Serions-nous définitivement des veaux ?

Il y a quelques jours, France Télévisions et BFMTV ont diffusé, durant leur JT, un reportage sur le « retour » de DSK en France. Une sorte de micro trottoir amélioré où un casting de sarcellois, triés sur le volet, exprimaient l’impatience des français quant au retour de notre « grand homme ». Sur le casting… Rien à dire ! Impec ! Probablement effectué par un communicant tant il était irréprochable : une petite vieille bien propre sur elle mais sentant bon le minimum vieillesse, un commerçant boucher aussi rougeaud que sa viande, un jeune beur pas rasé de deux jours, un black quinquagénaire s’exprimant dans un français hésitant et l’inévitable ménagère de moins de 50 ans… Nickel… Et bien entendu, tous, mais tous sans exception, attendent le retour de DSK en France pour qu’il redevienne à minimum député maire voire ministre…Voire plus !
Je sais très bien que ce genre de reportage peut ne pas refléter l’opinion des français et je l’espère profondément. Mais ne nous y trompons pas. Ce type « d’information » n’est que la première pierre d’un plan de com visant à relancer le bonhomme. Pour ceux qui seraient tentés de se laisser séduire par une campagne publicitaire visant à nous refourguer le produit DSK.
NYC 14/05/2011 :
- 12h 05, la femme de ménage entre dans la suite occupée par DSK ( carte magnétique tracée par l’informatique de l’hôtel ).
- 12h 13, DSK téléphone à sa fille pour confirmer leur déjeuner ( relevé téléphonique joint au dossier du procureur ).
En sept minutes grand maximum, un sexagénaire riche, marié, faisant partie de l’élite nationale et mondiale, déjà épinglé professionnellement pour des rapports sexuels « inappropriés » dans le cadre de ses fonctions au FMI, a eu un rapport sexuel ( dont nous ne saurons probablement jamais s’il a été consenti ou pas ) avec une femme de 30 ans sa cadette, issu d’un milieu social défavorisé et dont la conclusion s’est achevé par quelques gouttes de fluide corporel sur la moquette de la chambre.
Un tel homme mérite-t-il d’être un élu de la République ? Un ministre ? Le premier d’entre-nous ? Personnellement je ne le pense pas et j’espère que nous sommes une écrasante majorité à le penser et à le penser pour très très longtemps…

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