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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

dimanche 24 juillet 2011

Fictions…

Je m’essaie là, après le polar, à un nouveau genre littéraire un peu tombé en désuétude depuis le début du XX eme siècle : la nouvelle. Voici mes deux premières tentatives. Bonne lecture à toutes et à tous.

« La livraison infernale »
Il était une fois dans un village breton une personne qui attendait une livraison importante. Premier problème, son domicile était situé dans une petite rue pas très large et en sens unique. Deuxième problème, le stationnement de véhicules était autorisé dans la dite-rue ce qui rendait l’accès à sa maison difficile mais pas impossible à la précieuse marchandise. D'ailleurs une ou deux voitures étaient régulièrement garées sur cette voie servant ainsi utilement de ralentisseurs pour freiner les automobilistes trop pressés. Si vous étiez dans la peau de mon personnage, vous iriez tout simplement demander à vos voisins d’avoir la gentillesse de se garer ailleurs durant une paire d’heures et l’histoire en resterait là. Quel dommage ! Ca c'est la vraie vie. Dans mon histoire où le romanesque et l'onirisme se disputent la vedette, ce serait signer justement la fin du récit et décevoir mes lecteurs. Le ciel lourd de pluie incite à la lecture... Je poursuis. L’action rebondit car, et c’est là que le troisième problème surgit dans toute sa puissance shakespearienne, mon personnage, au combien fictif qui n’est en aucun cas ressemblant avec une personne existant ou ayant existé, est doté, par le pauvre plumitif que je suis, de ce qu’il est convenu d’appeler, pour rester courtois, « un fort caractère ». Ni une ni deux ! Il prend langue avec la mairie pour que les propriétaires des véhicules dégagent la rue fissa. Bon, à ce stade, vous vous dîtes que mon histoire se termine car les services municipaux ne manqueront pas de lui conseiller de se rapprocher de ses voisins ou, à défaut, vont téléphoner aux possesseurs des bagnoles en question pour leur expliquer la situation et basta. Tout faux ! L’histoire se poursuit. Les « garés » voient débarquer la cavalerie US la police municipale pour leur signifier qu’il serait bon qu’ils bougeassent leur automobile. Les « garés » se dégarent et le livreur au volant d'un utilitaire qui passe à peu près partout y compris dans les petites rues où sont stationnées des véhicules, livre ! Moralité : Quand la marée est chaussée, il faut qu'elle marche !

Mais où vais-je chercher tout ça ? Étonnante cette fin non ?  Que dis-je… A la réflexion, totalement improbable. Il va falloir que je trouve autre chose pour rendre la chute plus crédible… Je vais y retravailler promis juré surtout si le temps reste à la pluie.


« Le chevalet maléfique ».
Il était une fois une association, interdite de communication dans les organes officiels d’une riante commune bretonne car animée par un tas de vilains méchants pas beaux aussi vilains méchants et pas beaux que les vilains méchants pas beaux dans les séries TV américaines. Ces méchants vilains pas beaux décidèrent d’organiser une animation. Dans ce cadre, ils se virent autorisés à poser sur l’ensemble de la commune 8 affiches publicitaires informant de la date et du lieu de cet événement subversif. Ces dangereux rebelles transgressifs n’écoutant que le côté obscur de la force installèrent de surcroît un chevalet sur un trottoir pour indiquer l’entrée de leur future manifestation. Lourde menace pour l’ordre public ! Vite un happy end ! Bruce Willis, George Clooney, Will Smith et Antonio Banderas étant occupés à sauver le monde dans des productions hollywoodiennes ( Nicolas Cage était en RTT ) , se fut les services municipaux de la riante commune bretonne qui furent mobilisés pour la circonstance, qui cernèrent le panneau des rebelles, qui le capturèrent après les sommations d'usage puis qui lui lurent ses droits et qui l’enfermèrent à double tour dans un local approprié ( un temps j’ai pensé faire intervenir le SWAT, le vrai, dans cette histoire mais trop c’est trop ). Les vilains méchants pas beaux reçurent pour leur peine une notification officielle pour leur dire que vraiment, vraiment, ils étaient vilains, méchants et pas beaux ! Moralité : cheval laid reçoit toujours son avoinée ! Au fait, dans cette nouvelle aussi tous les personnages, les gentils, les méchants et tout et tout sont bien évidement fictifs et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées n’est que fortuite.


Et comme disait Ludwig Mies Van der Rohe : « Dieu est dans les détails ».

3 commentaires:

steph lg a dit…

Dans les deux cas ce ne sont que des dommages collatéraux d'une saison estivale ...comme les autres.Tout ces nouvelles vont avec le polars que l'on emmène a la plage .A part au rohu ou seuls les E-Books sont autorisés et attention la police veille.Le papier n'est autorisé qu'aux toilettes en attendant la fibre très haut débit qui aura le pouvoir de même vous nettoyer les fesses tellement qu'il est puissant .

Ici Radio Kerhostin a dit…

C'est bien ce que je pensais... La fibre facilite le transit !

jeanzyscan a dit…

Tout cela n'est pas trés intelligent,de nos responsables municipaux,il est plus facile d'enlever un chevalet qui indiquait une animation pour les estivants que d'enlever des mausaises herbes d'une hauteur de 2 métres dans la rue du relais,à moins que ses derniers ne les prennent pour des fleurs sauvages.La ,malheuresement on passe de la fiction à la réalitée !