Élections cantonales : Europe Écologie Les Verts dans notre canton.

Derniers candidats parmi ceux à solliciter nos suffrages. Comment parler sereinement d’écologie aujourd’hui ? La triple tragédie japonaise nous renvoie avec horreur cette évidence : la nature même malmenée, surtout malmenée reste la plus forte et nous plonge violement et selon son bon plaisir, dans toutes les contradictions et les aberrations de notre société. Faut-il pour autant se jeter dans les bras de nos concitoyens tout de vert vêtus ?
Non et pour deux raisons.
1. Les valeurs de l’écologie, du développement durable sont des valeurs transverses à notre démocratie. Être de droite ou de gauche, voter Modem ou Parti de Gauche n’implique pas de ne pas avoir de conscience environnementale. C’est à cause de nos partis et politiciens « traditionnels » que l’écologie politique s’est développée ( tout comme d’autres idées glauques ). Le PS, l’UMP et le Centre n’ont jamais sérieusement développé une vision, des programmes qui intègrent harmonieusement l’écologie dans notre développement. De loin en loin, à l’occasion d’élections électorales, ils ont mis en place quelques tentatives de récupération qui n’ont pas fait long feu. Je rappelle ici que le fameux Grenelle de l’Environnement a donné lieu à l’édiction de plus de 150 mesures, décrets, lois…et que seuls une petite trentaine ont été mis en œuvre à ce jour.
Dans ce cas pourquoi ne pas voter Europe Écologie Les Verts ?
2. La protection de notre environnement qui, soit dit en passant, est aussi un gisement important d’emplois, ne peut pas être déconnectée d’une vision économique globale dont ne dispose pas ce parti et donc leurs candidats, aussi motivés soient-ils. Parce que ce « parti » qui n’en est pas un, reste un concentré de ce qui se fait de pire en matière politique. Luttes d’influences, coups tordus, alliances de circonstance… Et que, focalisé sur ce que les anglo-saxons appellent le « green washing » et sur un régionalisme à courte vue, il n’est apte qu’à nous conduire dans une impasse.
Quant à certains de leurs leaders, des cours de géographie s'imposent : Cecile Duflot situe le Japon dans l'Hémisphère Sud !
Concernant son expression orale... Beaucoup de chemin reste encore à faire. Visiblement l'utilisation des verbes être et avoir semble lui poser soucis...
Maigre consolation, il n'y a pas que dans notre canton où c'est la grosse misère en terme de candidats : Le post.

Dimanche sera blanc…