Personnellement, la montagne, tout comme la campagne du reste, au bout de deux jours, c’est la déprime totale. Forcément y a pas la mer ! La montagne, il y fait toujours trop froid en hiver et parfois aussi en été ! Et si d'aventure il n’y fait pas trop froid, il y fait systématiquement trop chaud.
Quant au trajet, chaque voyage est un calvaire… Le TGV à prendre d’assaut une valise dans chaque main, la housse à ski en bandoulière suivi de la petite famille, puis le taxi, voire pire, la navette de l’hôtel, où il faut s’enfourner à quatre avec valises, suant telle une locomotive à vapeur, car couvert comme Roald Amundsen se lançant à la conquête du pôle sud tout ça parce qu’il n’y a pas assez de grosses mains disponibles dans la famille pour tenir une valise supplémentaire… L’horreur. En voiture ? Autre scénario catastrophe. Les embouteillages, le verglas, ces p..... de b..... de chaines à essayer de fixer sur des roues enrobées de neige grisâtre pour franchir les derniers kilomètres… Rien que d’en reparler, j’en ai les poils des avant bras qui se hérissent ! Bref, la montagne… ça ne devrait pas exister ! Enfin, les vacances à la montagne…
Mais, pas de montagne, c’est aussi pas de fondue, pas de diots au vin blanc, pas de gratin aux crozets avec, pour finir de se caler l’estomac, un petit dessert léger genre matafran aux pommes et au génépi. Dilemme !
Mais non, mais non Radio Kerhostin, ce n'est que des solutions, jamais des problèmes… Ainsi existe une solution pour nous, presqu'îliens heureusement éloignés des monts enneigés.
Si en cette période d’hiver, vous avez une irrépressible envie de gastronomie montagnarde mais sans montagne… Une seule adresse : Le Café de Maria à Quiberon où vous pouvez actuellement vous taper une tartiflette de la mort ! Attention, ne pas prévoir un après midi très agité ensuite… même si vous restez sage sur les desserts ( le pamplemousse à la cannelle… hummm un régal ).
Alors, pourquoi allez à la montagne hein ? Je te le demande Fernande !
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