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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mardi 28 décembre 2010

La Suisse n'est plus ce qu'elle était

Tout fout le camp ma bonne dame. Radio Kerhostin vous l'a déjà dit et répété. C’était mieux avant ! Enfin surtout de l’autre côté des Alpes… Pour les ceusses qui avaient envie de se cacher du fisc français. La Suisse, autre paradis du fromage, réputée pour sa clémence vis-à-vis des évadés fiscaux vient d’abocher son image de haut lieu du secret financier. Loin de s’acagnardir, un juge suisse a saisi à bras le corps la commission rogatoire internationale ( CRI ) envoyée par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, avant qu’il soit dessaisi du dossier Bettencourt. Et ce gars là n’est pas un agnoti ! Il a mis au jour les montages financiers qui ont permis à Liliane Bettencourt d’acheter la fameuse île d’Arros en 1999, puis de la revendre en 2006 à une fondation située au Liechtenstein. À l’évidence, la milliardaire française a échappé ainsi deux fois à l’impôt qu’elle aurait normalement dû payer lors de chacune de ces transactions. C’est du lourd, pas des baboleries de seconde zone.
Et comme le Suisse est réputé sérieux à en mourir, le bonhomme, pas plus badaré qu’un juge français, en a encore trouvé de belles sur notre ancien ministre du Travail et ancien ministre des Finances.
Temps 1 : le juge suisse prouve l’existence de deux comptes bancaires dont un au Liechtenstein ( pas pratique pour aller tirer 50 €uros au bancomat pour faire son marché quand on réside en France ) appartenant à ce bon monsieur Banier. Comptes généreusement alimentés par Liliale Bettencourt car François-Marie le vaut bien ( facile mais c’est la fin d’année… )…
Temps 2 : le dossier fiscal du photographe est transféré de la perception du VIe arrondissement de Paris à la Direction nationale des vérifications des situations fiscales… Là sévissent des fonctionnaires qui sont à la fraude fiscale ce qu’ Eliot Ness était à la lutte contre les pinardiers US durant la Prohibition.
Temps 3 : Interrogé, en juillet 2010, par l’Inspection des finances sur l’existence d’un compte appartenant à Banier au Liechtenstein, Éric Woerth fournit une lettre de sa main où il indique que jamais, au grand jamais, un tel compte n’a existé. L’Inspection des finances se contente de cette attestation… ( Source Bakchich.fr ) … Ce qui évite, momentanément à l’affaire d’aller plus loin…
Bref, c’est reparti et l’on a pas fini de bardjaquer entre juges et avocats à Bordeaux sur ce qui ne reste plus que l’affaire Woerth.

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