Où l'on reparle de l U.I.M.M.

Il y a quelques mois éclatait l'affaire de l'U.I.M.M. Le grand public découvrait que le boss de cette organisation patronale, pilier du Medef, Denis Gauthier avec le Sauvagnac auto-rajouté (voir post du 02/03/2008 intitulé de la Madeleine à la Magouille) était le spécialiste es-fludification sociale.
Qu'est-ce que le principe de la fluidification sociale ? C'est assez simple. Tout le monde connaît le principe de blanchiment de l'argent : rendre propre de l'argent sale...Drogue, jeux illicites, prostitutions en le réinjectant dans des sociétés ayant pignon sur rue. Et bien la fluidification sociale, c'est l'inverse. C'est du "noirciement" d'argent : payer en loucedée des "personnes bien placées" avec l'argent des cotisations patronales officielles des adhérents de l'U.I.M.M.
On parle quand même en l'espèce du "noirciement" de 20 millions d'euros et d'un petit pactole de 600 millions d'euros constitués depuis sa création en 1901 par l'U.I.M.M.
Quand l'affaire a explosé, Laurence Parisot, patronne du Medef, avait pris une tête de vierge effarouchée. Un peu la même tête que celle qu'aurait pu faire Bernadette Soubirou si elle s'était trouvée face à face avec Rocco Siffredi dans la grotte de Lourdes (pour les non initiés : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rocco_Siffredi) : outrée, choquée, ulcérée, sur-le-cultée, bouversifiée, ...
Et bien, un bouquin vient de sortir, écrit par Guillaume Delacroix, journaliste de son état aux Echos. En clair, Lolo aurait su qu'une caisse noire alimentait à la fois les syndicats, certains politiques, journalistes, chercheurs. Tout ce qui sert à "fluidifier le dialogue social", pour reprendre l'expression de D.G.S. L'enquête de Guillaume Delacroix confirme que " Laurence Parisot était au courant du système dans son principe sans connaître les modalités pratiques..."
Voici donc remis au goût du jour par une tenante de la droite libérale, un concept développé par la gauche caviar "Responsable mais pas coupable"...
Allez Lolo,...On y croit...