Un sénateur à l'esprit fragile veut connaître enfin son quart d'heure de gloire. Philippe Marini, sénateur UMP de son état divague depuis quelques jours sur une mesure de son cru visant à "permettre aux particuliers de déduire de leur revenu imposable 2009 les pertes boursières".Ne parlons pas des "effets de seuil" de ce projet d'amendement ni de ses limites calendaires, mais juste du principe. Un petit exemple.
Nous sommes en janvier 2006. Vous pensez, après vous être trituré les méninges, que l'action Havas (au hasard parce que ce n'est pas les exemples qui manquent) va monter. Vous en achetez pour 10 000 €uros soit 2 439 actions à 4, 10 €uros. A ce jour, vos actions valent 3 439, 02 €uros (1, 41 €uros le bout) soit une perte (si vous vendez) de 65 %. Vous avez "joué". Vous avez perdu. En vertu de quoi la puissance publique doit assumer, avec mes impôts et ceux de nos concitoyens les pertes que vous avez encaissées ? Quand vous allez au casino et que vous perdez votre mise, imaginez-vous un seul instant, que le patron de la boîte, bon prince, va vous rembourser ? Non ? Et bien dans ce cas, c'est pareil. "C'est le jeu ma pov' Lucette".
Patrick Devedjian, Ministre en charge de l'économie qui va mal, ne semblait pas chaud bouillant dans les médias ce matin. Court extrait "Je ne suis pas sûr que ce soit une idée formidable, que ce soit en tous les cas la priorité".
Quant à notre sénateur, il avouait, ce matin, au micro de France Info ne pas savoir exactement ce que coûterait son amendement s'il était adopté. D'ailleurs pourquoi s'en préoccuperait - il puisqu'il ne s'agit pas de son fric ?
1 commentaire:
Enfin ...........
mais c'est bien sur et toujours avec nos impôts .......
à petits maux , petits remèdes ....
à grands maux , nos impôts.....
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