En voila deux qui n'ont pas le sens de la famille. J'ai nommé Jean-Claude Martinez et Carl Lang députés européens F.N. adeptes du à droite toute.Les voici rouges (humour coloriel) de colère après Marine et son papa Jean-Marie au motif que ce dernier envisage très fortement de laisser son siège de big boss du F.N. à sa blonde progéniture.
Extraits choisis : "...Dans ce parti où la préférence familiale s'exprime à plein..." (C.L.)
"On s'enlise dans une sorte de huis-clos familial! Je ne comprends pas que Gollnisch accepte cette mort lente. Je suis sidéré par les ambitions, chacun veut son parachute doré ! Ce qu'ils veulent, c'est faire main basse sur le magot!" (J.C.M.)
A y regarder de plus près, ce n'est pas la 1 ere fois qu'un homme politique favorise l'entrée et l'essor de sa progéniture dans ce beau métier. Les jobs sont bien payés. Les C.D.D. peuvent se transformer en C.D.I. et il est possible de se constituer un carnet d'adresses maoussecosto. Des exemples peut être :
- Jean Raffarin (secrétaire d'Etat à l'Agriculture, maire, conseiller général et député) qui aida son fiston Jean-Pierre (sénateur, premier ministre, président de région) dans "la carrière".
- Pierre Baudis (député, maire) papa de Dominique qui prit sa suite comme maire de Toulouse.
- Jean Médecin (maire de Nice pendant 37 ans) fils d'Alexandre (conseiller général) et heureux père de Jacques (maire, député, président de conseil général, secrétaire d'état) qui transforma sa mairie en antichambre de prison. Il fût condamné à 4 reprises à de la prison ferme pour fraude fiscale.
- Michel Debré (ministre, député, premier ministre), géniteur de la Constitution de la V eme République mais aussi de Jean-Michel (député, Président de l'Assemblée Nationale puis du Conseil Constitutionnel)
- Marcel Dassault qui légua et ses entreprises et son siège de député à Serge, le fiston qui voit des fraudeurs derrière chaque chômeur.
- Jacques Delors (ministre et président de la commission de l'U.E.) père de Martine (député, maire, ministre).
- Nicolas, papa de Jean....
- ....
Ce n'est donc pas une première à laquelle se livre The Le Pen family. Et puis, ça n'est pas bien grave. L'essentiel c'est que ce parti, avec ou sans la famille du boss, avec ou sans C.L. et J.C.M. se voit créditer d'un nombre de suffrages sans cesse diminuant aux élections des mois et les années à venir.
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