Le maërl est un dépôt qui se forme notamment le long des côtes de Bretagne et qui est constitué de débris d'algues marines riches en calcaire, souvent mélangé avec du sable et des débris coquilliers. Les bancs de maërl (vivant ou mort) sont une biocénose remarquable, comparable toutes proportions gardées au corail dans les zones tropicales ; leur destruction par les extractions menace la biodiversité dans les zones côtières.
Et à quoi ça sert ? A faire des gravillons entre-autres (tiens donc ! Ca me rappelle une autre histoire d'extraction).
Il existe des substituts pour toutes les applications du maërl. Sauf en France, extraction a déjà été quasiment arrêtée dans les pays européens où il existe des gisements (notamment au Royaume-Uni).
Accessoirement :
La directive Habitats considère les bancs de maërl comme habitat nécessitant protection et gestion, tandis que les deux espèces formant le maërl (Lithothamnium corallioides et Phymatholithum calcareum) ne doivent théoriquement pas être exploitées. En Bretagne, 5 bancs sont exploités à l’intérieur de zones Natura 2000 (dont 3 représentent 80 % des 500 000 t débarquées annuellement). Le ministère français chargé de l'environnement estime que la « protection de ces habitats suppose que l’on trouve un substitut au maërl, tels que les sédiments calcaires marins ou les coquilles de mollusques marins broyés, comme la crépidule, considérée comme espèce envahissante.
Si vous voulez aider Erquy à préserver la biodiversité de ses fonds marins c'est là que ça se passe : http://lenouvelessor.free.fr/ et pour les ceusses qui n'ont toujours pas signé la pétition du Peuple des Dunes, cliquez sur le lien à droite avant que je me fâche...
(Un grand merci à Wikipédia sans laquelle je ne saurai toujours pas ce qu'est le maërl : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%ABrl)
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