Il y a longtemps, très longtemps, quand je sévissais dans un groupe qui s'appelait
Paribas "tout court", un de mes patrons m'a lâché dans une discussion ce commentaire à l'emporte pièce : "petits actionnaires minoritaires, petits cons, gros actionnaires minoritaires, gros cons". Faut dire qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche pour un banquier le bougre. Mais comme tout vieilli et tout passe de mode sur cette bonne vieille terre, les petits actionnaires de
B.T.F.(Bernard Tapie Finances) se rebiffent méchamment et menacent de ne pas passer pour des cons en faisant casser le deal entre le
Nanard et l'état français.
Jean Bruneau, président de l’Association des petits porteurs pour l’annulation de la vente litigieuse d’Adidas (
Appavla) et ses "associés" qui représente 0,2% du capital de feu
B.T.F. a adressé une lettre ouverte à
Christine Lagarde dans laquelle il demande à juste titre, que les minoritaires soient traités comme Ze majoritaire...Normal non ?
A l’appui de leur revendication, les petits porteurs ont une arme méga atomique face à cette pôve Kiki. L’an dernier, le CDR (chargé de liquider B.T.F.) a refusé de reconnaître l’identité d’une actionnaire qui avait retrouvé… son nom de jeune fille. Conséquence : cette minoritaire a toujours la possibilité de faire un pourvoi en cassation. En clair, les petits porteurs de l’Appalva ont les moyens de repartir pour un tour judiciaire.
C'est pas encore dans la fouille pour Nanard...Sauf si la ministre de nos sous met encore la main dans notre poche pour indemniser les petits porteurs. Montant de la ralonge un petit million d'€uros additionnel...
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