En cause, une des composantes de la boisson, la taurine qui n'est pas la femme du taureau. La taurine c'est un dérivé d'acide aminé soufré dont la formule chimique est : NH2-CH2-CH2-SO3H (acide 2-aminoethanesulfonique, dans la nomenclature internationale). La taurine est naturellement présente dans le corps de l'homme. Elle joue un rôle important dans la construction du cerveau et le fonctionnement des cellules cérébrales. Elle intervient également dans les fonctions cardiaques et musculaires ainsi que dans l’assimilation des lipides. Elle est fournie durant des efforts physiques importants pour réduire l'effet des produits de métabolisation des ressources énergétiques, les sucres et les graisses, qu'on appelle aussi "toxines".. (merci qui ? merci Wikipédia).
Bon mais là, il y a suspicion ! Suspicion d'une toxicité rénale et neurologique et d'effets négatifs sur le comportement, transitoires ou permanents, de la taurine contenue dans le Red Bull. Dans le doute, l'Afssa a préféré s'abstenir, concluant que «la boisson combine plusieurs agents susceptibles de générer des troubles neuropsychiques».
C'était sans compter sur la détermination de Dietrich Mateschitz, l'inventeur autrichien de cette boisson. Alors que son breuvage est vendu dans 154 pays, les réserves françaises ont toujours eu le don de l'énerver. Fin 2007, il décide donc de porter l'affaire devant les tribunaux. Il dépose une plainte au tribunal administratif de Paris et demande pas moins de 300 millions d'euros d'indemnités contre l'État français. Chéro la canette.
C'était sans compter sur la détermination de Dietrich Mateschitz, l'inventeur autrichien de cette boisson. Alors que son breuvage est vendu dans 154 pays, les réserves françaises ont toujours eu le don de l'énerver. Fin 2007, il décide donc de porter l'affaire devant les tribunaux. Il dépose une plainte au tribunal administratif de Paris et demande pas moins de 300 millions d'euros d'indemnités contre l'État français. Chéro la canette.
Un montant suffisamment dissuasif pour que Bercy se saisisse de ce dossier empoisonné. Surtout que la réglementation européenne récente oblige désormais les pays de l'U.E. à faire la démonstration de la toxicité d'un produit. La charge de la preuve incombe donc aux pouvoirs publics et plus à l'industriel. Or, aux yeux de Bercy, le dernier avis de l'Afssa en date du 12 novembre 2007 est jugé un peu léger. «Les doutes de l'Agence, c'est une chose, mais cela ne suffit pas à démontrer la dangerosité du produit», justifie un haut fonctionnaire du ministère.
Un premier round de négociations, mené par le cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, en concertation avec le ministère de la Santé, échoue en mars. Le gouvernement français propose une autorisation conditionnelle en attendant l'avis de l'Agence européenne de la sécurité des aliments.
Dans une lettre assassine expédiée à notre ministre des finances, Dietrich Mateschitz fait part de son refus d'attendre quelque avis de plus, arguant que 22 pays européens commercialisent son produit (les pauvres) et qu'ils n'ont pas attendu l'avis de l'administration sanitaire européenne pour le faire.
En avril, Red Bull lance en France une boisson allégée, sans taurine, mais bel et bien baptisée Red Bull. Rue de Grenelle, au ministère de la Santé, Roselyne s'inquiête et tempête ! Son entourage craint qu'en autorisant un Red Bull allégé le consommateur se rue sur une boisson inoffensive et qu'à l'occasion de la vente du vrai Red Bull, le client ne fasse plus la différence.
Christine Lagarde, elle qui gère nos sous en bonne mère de famille, craint que l'État français se voie dans l'obligation de payer une amende. N'écoutant que son devoir, Kiki appelle l'irascible Didi. En échange d'une autorisation de commercialisation, la ministre lui demande de retirer ses plaintes et de rajouter les mentions «à consommer avec modération», «déconseillé aux femmes enceintes» et «boisson à la taurine». Autre requête : le retrait d'ici au 15 juillet du «faux» Red Bull. L'accord est signé le 16 mai en Autriche. Mateschitz, qui savoure sa victoire, surement en se tapant un melchizédec "Carte d'Or" de la maison de champagne Michel Drappier (30 litres soit 40 bouteilles) accepte le deal. Lui, il sait choisir ce qu'il boit m'enfin...
Un premier round de négociations, mené par le cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'Économie, en concertation avec le ministère de la Santé, échoue en mars. Le gouvernement français propose une autorisation conditionnelle en attendant l'avis de l'Agence européenne de la sécurité des aliments.
Dans une lettre assassine expédiée à notre ministre des finances, Dietrich Mateschitz fait part de son refus d'attendre quelque avis de plus, arguant que 22 pays européens commercialisent son produit (les pauvres) et qu'ils n'ont pas attendu l'avis de l'administration sanitaire européenne pour le faire.
En avril, Red Bull lance en France une boisson allégée, sans taurine, mais bel et bien baptisée Red Bull. Rue de Grenelle, au ministère de la Santé, Roselyne s'inquiête et tempête ! Son entourage craint qu'en autorisant un Red Bull allégé le consommateur se rue sur une boisson inoffensive et qu'à l'occasion de la vente du vrai Red Bull, le client ne fasse plus la différence.
Christine Lagarde, elle qui gère nos sous en bonne mère de famille, craint que l'État français se voie dans l'obligation de payer une amende. N'écoutant que son devoir, Kiki appelle l'irascible Didi. En échange d'une autorisation de commercialisation, la ministre lui demande de retirer ses plaintes et de rajouter les mentions «à consommer avec modération», «déconseillé aux femmes enceintes» et «boisson à la taurine». Autre requête : le retrait d'ici au 15 juillet du «faux» Red Bull. L'accord est signé le 16 mai en Autriche. Mateschitz, qui savoure sa victoire, surement en se tapant un melchizédec "Carte d'Or" de la maison de champagne Michel Drappier (30 litres soit 40 bouteilles) accepte le deal. Lui, il sait choisir ce qu'il boit m'enfin...
À Paris, Roselyne Bachelot fulmine en tournant nerveusement les pages de son exemplaire perso du calendrier des "Dieux du Stade". Officiellement, le ministère de la Santé indique avoir été «rassuré» par les avertissements qui accompagneront la commercialisation du produit. En réalité, Rosy est très colère contre cette décision (je rassure son fan club...Pas colère au point de démissionner et de renoncer aux ors de la République). Elle fait savoir à Matignon qu'il existe un «faisceau d'indices en faveur de l'existence d'un risque», notamment «des suspicions de décès» en Suède et en Irlande et des «cas de neurotoxicités».
De son côté, l'Afssa se cache un peu derrière son crayon. «Nous émettons des avis consultatifs. Il appartient ensuite aux pouvoirs publics de décider. C'est le principe français de la séparation de l'expertise et de la décision», rappelle Pascale Briand, directrice générale de l'organisme.
De son côté, l'Afssa se cache un peu derrière son crayon. «Nous émettons des avis consultatifs. Il appartient ensuite aux pouvoirs publics de décider. C'est le principe français de la séparation de l'expertise et de la décision», rappelle Pascale Briand, directrice générale de l'organisme.
Moralité :
Quand Lagarde ne meurt pas mais se rend,
Rosy est sur les dents,
Et François aux abonnés absent...
2 commentaires:
Depus quand la santé est-elle plus importante que le blé ?!?
Hello, dit je peux copier ton article pour le mettre sur mon blog, et bien sur je met un lien vers ton blog en début d'article, ski va de soit ;)???
si jamais c'est ici, http://www.lindt.niitro.ch, je crois que tu es deja passé ;).
Niiko
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