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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

lundi 26 mai 2008

C'est pas ma fôte si j'y suis pas arrivé

Le président du MNR (Mouvement National Républicain) Bruno Mégret, qui a annoncé son "retrait" de la vie politique, il y quelques jours, a attribué au "politiquement correct" la responsabilité de l'échec de sa démarche, "construire une grande force de droite capable de parvenir au pouvoir". Ti bonhomme va... "On peut vouloir le pouvoir à condition d'être politiquement correct", a déclaré l'ancien lieutenant de Jean-Marie Le Pen devant la presse vendredi 23 mai, dans une conférence de presse d'au revoir (j'aurai préféré d'adieu...voir plus loin) organisée dans un hôtel du XVème arrondissement de Paris.
Et "on peut à la rigueur ne pas être politiquement correct, à condition de ne pas viser le pouvoir. C'est le cas de Le Pen, qui était toléré, accepté et dont on s'est servi", a-t-il poursuivi.
"Mais ne pas être politiquement correct et rechercher le pouvoir, ça c'est l'interdiction totale, le mur absolu auquel je me suis heurté", a-t-il dit. Et oui Nobru, c'est au pied du mur que l'on voit le mieux le mur.
Mégret que son ancien chef F.N. avait surnommé "Naboléon" au moment du schisme a gardé le mystère sur la "grande entreprise française" pour laquelle il doit désormais aller travailler à l'étranger, et sur son pays de destination. J'espère seulement qu'il n'y part pas comme D.R.H...
Nobru a précisé qu'il partait "pour de nombreuses années" ("Le Mégret est semblable au prince des nuées, Exilé au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher"...Houarff, houarff, houarff...), mais a refusé d'exclure totalement un retour un jour à la vie politique. C'est beau de croire encore au père Noël à son âge non ?


Et pardon à Charles Baudelaire...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand on voit ce petit bonhomme aigri, on se demande comment il a attiré la confiance d'autant de gens.
Bon débarras...

Eric a dit…

Même avec des excuses, je ne sais pas si Baudelaire pardonnera... A ta place et tant qu'à faire de citer Baudelaire j'aurais plutôt choisi "La Charogne" comme référence.