Saint-Pierre Quiberon : « tout ne va pas mal ».

C’est cette phrase extraite de l’édito signé de notre maire que je retiendrai du numéro 79 de « Dialogue ». « Tout ne va pas mal ». Bon, voila qui est réconfortant car ces cinq mots peuvent signifier, avec un peu d’optimisme, que, finalement « Tout va presque bien ».

Autre interprétation moins  rassérénante celle-ci mais probablement vraie du point de vue de l'auteure « Ca pourrait aller plus mal » ce qui relativise fortement le « Tout ne va pas mal ».
Ouf… Dans les deux cas, je relâche ma respiration. Dommage, il pleut encore ce matin, sinon j’aurai mis d’ores et déjà une bouteille de cid’e au frais pour m’en jeter un ti coup (avec modération) derrière la cravate au moment des douze coups de midi.
Oui, mais, en étant pessimiste, ce « Tout ne va pas mal » laisse entendre qu’il y a des choses qui ne vont pas bien. Il est donc logique de transcrire cette phrase par cinq autres mots :  « Tout ne va pas bien » finalement plus anxiogène que ce désormais fameux « Tout ne va pas mal ».  Ah ? Hein ? Mince… car, suivez-moi bien. Si « Tout ne va pas mal », ceci veut dire aussi que « Tout ne va pas bien » non ? Pas de cid’e à midi.
Voila une phrase finalement d’une ambigüité très consensuelle. Elle permet à chacun d’en tirer des conclusions qui nourrissent ses convictions…
Allez, embrassons-nous Folleville !