Mes amis de l’étranger…

Comme certains de mes lecteurs, enfin je suppose, j’ai des amis à l’étranger mais aussi de la famille voire quelques anciens collègues… Depuis quelques jours une idée me trotte dans la tête.

Après avoir exploré mon grenier et trouvé quelques croutes sans intérêt, je vais leur proposer, compte tenu de leur sens de l’amitié d’une part et de la famille d’autre part, de se porter acquéreur de ces quelques décimètres carrés de peinture pour de bonnes grosses poignées d’euros ou de dollars sonnantes et trébuchantes.
Après tout, moi aussi je n’y connais rien en art mais rien ne m’empêche de trouver quelques gogos amateurs pour virer sur mon compte en banque moult argent. Je serai bien bête de ne pas en profiter. La libre circulation des biens, fussent-ils artistiques, demeure un des piliers de l’économie de marché non ? L’idéal serait, je le concède, que ces sommes soient virées sur un compte en Suisse. Heu non, pas la Suisse. Les helvètes à cause des vilaines et inamicales pressions exercées par l’affreux socialo-trotskyste Obama, ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes en matière de secret bancaire. Non. Une fois des amateurs d’art trouvés, je vais encaisser le pognon sans me cacher et si quelqu’un s’en offusque, j’irai au JT de Pujadas pour expliquer que je ne suis qu’un modeste citoyen qui a juste bénéficié d’un effet d’aubaine du à la niaiserie d’un amateur d’art pas très éclairé.
Dire que pendant ce temps, notre Président de la République a baissé pavillon devant « Les Pigeons ». (Lire ou relire : Quelques points de détail qu'oublient les pigeons). Je n’en reviens pas. Entreprendre est quand même très facile en France et d’ailleurs les banquiers sont toujours disponibles pour aider de jeunes entrepreneurs. Pardon ? Vous … ne me croyez pas ? Mais un peu de sérieux, je vous en prie. Informez-vous avant de dire n’importe quoi ! Vous doutez toujours tel le Saint-Thomas moyen ? Bon, un exemple récent alors. Un jeune entrepreneur (qui a déjà un peu rudoyé la loi mais n’est-ce pas la preuve de sa volonté d’airain de développer son entreprise ?), un jeune entrepreneur donc d’à peine plus de 30 ans et dont la société a réalisé 50 000 € de bénéfice moyen sur les deux dernières années de ses résultats publiés, a réussi à obtenir un crédit pour se porter acquéreur d’un bien immobilier de 7 millions d’€uros apportant seulement la garantie de son entreprise en contrepartie. Et après ça vous me direz que les banques ne sont pas au côté de nos jeunes entrepreneurs !