Notre démocratie ne peut être que ce que nous en ferons. Alors allons dès maintenant à l’essentiel. Il y a urgence ! Dès à présent prenons rendez-vous avec nos élus pour leur signifier que nous souhaitons vivement et fermement que le nombre de leurs mandats soit impérativement limité ainsi que leur cumul. Le temps d’un « César » par commune, par canton, par département est révolu, surtout si certains se révèlent, au final, ni plus ni moins que des « Néron ».
Affirmons haut et fort aussi que leurs arrangements ( leurs tambouilles entre gens du même monde ) au soir d’un 1er tour d’élection présidentielle, législative, européenne, régionale, n'ont pas notre assentiment. Gardons à l’esprit qu'il y a nombre de candidats de valeur qui n'arrivent pas à passer le cap des investitures et que c'est bien pour cela que nous sommes, les uns et les autres, souvent déçus. Enfin signifions leur bien que ce n'est, ni des instituts de sondages, ni des " people " en mal de couverture médiatique, ni des journalistes dont certains sont capables de toutes les complaisances pour garder leur poste ( heureusement pas tous loin de là ) et encore moins des artifices de communication de « conseillers » qui conforteront nos convictions mais eux qui briguent nos suffrages et dont nous saurons, avec précision, avec honnêteté, sans esprit partisan, sans haine, mais sans aucune indulgence coupable, nous souvenir de leurs engagements tenus ainsi que de ceux oubliés, méprisés, brisés une fois élus. Tout comme nous serons attentifs à leurs actions et de leur comportement que nous voulons exemplaire en tant que représentants de la nation.
Montrons notre intérêt pour la politique et notre attachement au droit de vote. Il reste encore quelques mois pour nous faire entendre.
Quand il y aura en place une classe politique plus jeune, de valeur, régulièrement renouvelée, en prise avec les problèmes de notre pays, pour nous représenter, il y fort à parier que toutes les turpitudes, les mensonges, la médiocrité, qui envahissent notre quoditien se raréfieront.
Alors l'avenir de notre pays, notre avenir et celui de nos enfants, de nos petits enfants nous apparaitra clair et porteur d'espoir.
5 commentaires:
C'est aussi mon point de vue...
Les professionnels de la politique amateurs de lucre et de pipes font beaucoup de mal à la France.
Ils "verrouillent" le paysage sous couvert de démocratie alors que ce ne sont en fait que des caciques ou des tyranneaux en puissance...
Coupés souvent des réalités, ils prennent des décisions inadaptées et mal étudiées qui obèrent l'avenir. Et à l'échelon local, font passer des constructions de pissotières sur une plage pour des oeuvres d'art classiques... N'hésitant pas non plus à proclamer leur amour de la "Démocratie" en mettant au broyeur une pétitions dont le nombre de signataires est supérieur au nombre d'électeurs qui les ont élus...
Et que dire de ces politiciens qui n'hésitent pas à faire revoter "oui" à une chambre de godillots alors que le peuple souverain avait dit "non" par référendum... Tout cela pour remettre notre souveraineté à un organisme étranger dont les oeuvres quotidiennes ne font que nous affaiblir de jour en jour au point de nous amener au bord de la ruine...
Pour moi, un homme politique digne de ce nom c'est un homme qui montre un chemin à suivre. Et le chemin à suivre, pour le bien de tous, n'est pas toujours ce que l'inconscient collectif pousse les peuples à réclamer.
Vous allez me dire que c'est là une conception élitiste de la politique. Eh bien, je la revendique. Mais n'oubliez pas que, même dans cette conception, il revient au peuple de choisir ses représentants, en fonction des chemins qu'ils proposent.
Et quand aucun candidat ne propose le chemin que l'on souhaite, on doit légitimement se demander si ce chemin n'est pas tout simplement une impasse... et qu'aucun candidat sérieux n'est prêt à s'y engager.
L'histoire est cependant pleine d'exemples de responsables politiques qui se sont fait élire avec un programme qui n'était, dès le départ, rien d'autre qu'une impasse prévisible. Mais cette impasse était réclamée par le peuple…
Suivre les masses populaires dans une mauvaise direction, vers laquelle on s'oriente non pas par raison, mais par défiance ou esprit de revanche, c'est ça le populisme !
Bien entendu qu’un homme ou une femme politique doit montrer le chemin ( et aussi l’exemple ). Le chemin du bien collectif évidement et pas celui des avantages catégoriels…
La sclérose du politique est liée, sans entonner le slogan des « tous pourris » cher aux Lepéno-mélanchonistes, à la satisfaction des avantages catégoriels ( plus faciles à « vendre » ) surtout si le politique vise une énième réélection.
Oui, le politique doit être un homme extra - ordinaire… qui par son autorité, son charisme, sa compétence et sa faculté à s’entourer de celles ( les compétences ) qu’il lui manque, sa culture et son altruisme, ses facultés d’écoute et sa capacité de décision conduit un pays vers un développement que je qualifierai, pour faire court d’harmonieux ( économie raisonnée, justice fiscale et sociale,… etc …).
C’est justement une classe politique « inversée » qui dirige notre pays aujourd’hui : pas de cap, pas de décisions ( ou des décisions visant à acheter les suffrages ou à ne pas ( trop ) se les aliéner. La pseudo réforme des retraites en est un exemple criant ). Aujourd’hui, les politiques font du populisme au sens le plus marketing du terme. Les études d’opinion à jet continu pour ausculter en permanence les humeurs du pays n’ont d’autre but que de satisfaire les attentes du plus grand nombre par des lois, décrets, commentaires, postures visant à satisfaire « les masses »… De cela aussi, il faut sortir…
Appeler au renouvellement des élites gouvernantes n’est pas du populisme visant à hurler avec les extrêmes de gauche et de droite. C’est vouloir réveiller et préserver notre démocratie, l’améliorer ( Il le faut ), la rendre plus exaltante pour nos jeunes, plus douce pour nos anciens avant qu’elle ne nous soit confisquée par des extrémistes.
J’ose penser qu’il existe une voie, certes difficile, certes jonchées d’embuches et incertaine nécessitant de profondes remises en cause de rentes de situation ( à tous les niveau de la société ), exigeant la chasse systématique aux mauvaises habitudes, demandant une lutte acharnée contre le laxisme, restaurant de l’autorité de l’état et du politique…
Reste à savoir qui aura le courage et la franchise de nous engager sur cette route… Et s’il sera suivit par le plus grand nombre. C’est le risque et l’espoir que porte en elle la prochaine élection présidentielle…
Il n'y a pas antinomie entre le deuxième et le troisième message, qui se complètent même d'ailleurs assez bien.
Une nuance sémantique peut néanmoins avoir son importance : personnellement, je ne demande pas aux hommes politiques d'être "extraordinaires" mais simplement d'être, en toutes circonstances, "exemplaires".
Exemplaire, c'est montrer aux autres le chemin à suivre mais aussi le suivre soi-même.
Les écarts de conduite des hommes politiques, dans leur vie publique, sont symboliquement lourds de conséquences et ils constituent autant de trahisons aux yeux de leurs électeurs. Mais il y a aussi les écarts de langage, eux aussi symboliquement très signifiants.
Personnellement, je ne pardonne pas les bassesses que certains hommes politiques utilisent pour arriver au pouvoir, ou tenter d'y arriver ou s'y maintenir. C'est pour moi rédhibitoire.
Prévarication, concussion, népotisme, abus de biens sociaux, casse des institutions, trahisons, mensonge, viols, mépris, combines, tripatouillages etc.... Voilà ce qui carctérise les politiciens actuels! à tous les niveaux en plus: il n'y en a pas beaucoup de clair!
Pas de doute le pouvoir rend fou les petites têtes: et ca commence au niveau de conseiller municipal.
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