La Dares a publié lundi 30 mai une étude sur l'emploi des jeunes de 15 à 29 ans. Ce rapport, peu voire pas commenté dans les média, donne quelques trop bonnes raisons de désespérer quand on a moins de 30 ans dans notre pays. Il est de coutume, en France, de dire, sans vraiment l’expliquer que le chômage des jeunes est largement supérieur à celui des moins jeunes. C'est vrai, mais les statistiques utilisées pour argumenter cet état de fait sont biaisées. Les taux de chômage annoncés par nos responsables politiques tiennent rarement compte de la proportion de jeunes étudiants. Assez bizarrement la Dares concentre son étude sur une tranche d'âge plus large (15 à 29 ans) que la définition socioprofessionnelle des jeunes ( moins de 25 ans ). J’imagine que l’élargissement de la tranche d’âge doit permettre de « cosmétiser » l’étude. Quoi qu’il en soit, les résultats sont terribles.
1. Le taux de chômage ressort ainsi à 17%, un taux largement au-dessus de la moyenne des moins jeunes.
2. La situation de l'emploi s'est dégradée dès juin 2008. L'argument présidentiel selon lequel la grande crise financière de l'automne 2008 a tout déclenché est... faux. La tendance de fond « n’a été qu’aggravée », si l’on peut s’exprimer ainsi, par la crise
3. Le taux d’activité́ des 15-29 ans est stable depuis 15 ans, pour se situer entre 54 % et 57%. Mais, en 2010, il reste inférieur dans notre pays de 1,2 point à la moyenne des 27 pays membres de l’U.E. et de 3,2 points à celle de l’Union à 15.
4. Le nombre de jeunes qui travaillent a baissé depuis 2008 : 5,41 millions en 2008, 5,32 millions en 2009, 5,27 millions en 2010.
5. Le nombre de jeunes aidés à l'emploi a drastiquement chuté : 636.000 en 1990, 820.000 en 2000 ( pour cause d'emplois jeunes ), 724.000 en 2005, 778.000 en 2007, 665.000 en 2010, après trois ans de crise. En proportion, la part des jeunes sous contrat aidé a chuté de 30% en 2000, à 27% en 2007 et 23,7% en 2010... Sans commentaires autre que, selon certains, l’assistanat serait « LE cancer de notre économie »…
6. Parmi ces emplois aidés, l'alternance n'a cessé de diminuer depuis que Nicolas Sarkozy est président : 599.000 en 2008, puis 572.000 en 2009 et 565.000 en 2010 sachant que cette formule reste la voie la plus efficace pour faire accéder les jeunes à l’emploi.
7. L’ancienneté́ au chômage a continué à augmenter de 2009 à 2010 pour les jeunes, plus fortement que pour les adultes : +5 points pour la proportion de chômeurs de longue durée versus +4 points pour les adultes.
8. La Dares mesure également ce qu'elle appelle le « halo » du chômage, c'est-à-dire des personnes qui ne travaillent pas, souhaiteraient travailler mais ne sont pas considérées comme chômeurs par le BIT ( Bureau International du Travail ) car pas disponibles ou non inscrits. 2,8 % des jeunes de 15 à 29 ans sont, en moyenne, dans ce cas en 2010. « Comme pour le chômage, les jeunes appartiennent plus souvent au « halo » du chômage que l’ensemble de la population en âge de travailler » note la Dares.
9. L'inégalité homme/femme commence tôt. Les « jeunes » femmes travaillent moins que leurs homologues masculins. « Le taux d’emploi est toujours beaucoup plus élèvé pour les jeunes hommes que pour les jeunes femmes ( +8,1 points fin 2010 ) car ces dernières poursuivent plus longtemps leurs études, sont moins concernées par l’apprentissage et cessent plus souvent leur activité́ dès l’arrivée d’enfants.» Bonjour les retraites les filles !
10. Les jeunes, quand ils travaillent, sont plus souvent en situation de sous-emploi que leurs aînés. « En moyenne annuelle, parmi les jeunes de 15 à 29 ans occupant un emploi, 5,1 % des hommes et 11,5 % des femmes sont en situation de sous-emploi en 2010, contre respectivement 3,3 % et 8,8 % pour l’ensemble des 15-64 ans.»
11. La part du temps partiel subi dans l’ensemble des emplois occupés par les jeunes a augmenté depuis 2008, pour atteindre 8,1% en 2010, dont 11,5% pour les femmes. Au total, quelque 44% des jeunes de 15 à 29 ans sont en situation précaire.
12. La part des CDD a progressé depuis 2008, de 24% des emplois des 15-29 ans à 26% l'an dernier.
Et dire que certains vieux c…, j’en ai encore croisé un jeudi au marché qui, compatissant au malheur de la crémière qui n’aura une apprentie qu’à partir de fin juin, jouissant de leur retraite confortable dès 60 ans, d’une protection sociale en béton armée, hurlent haut et fort que les jeunes « ne veulent pas travailler »…
17 commentaires:
Le travail part à l'étranger...
Le travail qui reste est confié aux immigrés et clandestins qui entrent par dizaines de milliers sur notre sol...
A force de nous piller , c'est certain que nos jeunes vont rester sur le carreau!
Ayant passé ma vie dans le commerce et l'artisanat ,on ne peut contester que les temps ont changés et que la "notion" du travail a un sens complètement différent par rapport a 20 ans en arrière . Auparavant on vivait pour travailler et maintenant on travail pour vivre .la différence est énorme !Ayant travaillé pour des patrons ,j'en ai vu défiler des apprentis motivés comme 2+2 font 5 .Certains n'ayant pas le courage de venir eux même se présenter et laissant la lourde tache a la maman de faire le tour des commerces a la place du gamin.Ou le premier jour de travail il va se laver les mains et mettre sa veste a 17.55 car il fini a 18 alors qu'il voit tout le monde autour de lui au boulot.J'arrête là parce-que des anecdotes j'en ai des pelletées qui font que les employeurs en ont raz-le-bol d'embaucher des jeunes sans motivation ni vocation .Je chiffrerais a 9/10 le nombre de jeunes apathiques qui sont poussés sans trop de force dans la filière apprentissage par des parents désabusés . La filière va mal .Faute a qui ? un peu tout le monde je pense :les parents avec un système d'éducation laxiste,la société pour laquel le fait de ne rien faire n'est plus une honte mais bientôt un honneur ,les profs qui ont dénigrés l'apprentissage depuis des décennies,les patrons qui privilégient la rentabilité de l'entreprise, derrière des caisses ordinateurs qui sortent des camemberts en fin de journée, a la notion d'enseigner l'amour de son métier a un jeune apprenti .Il y a certainement d'autres raisons mais je pense que j'ai cité les principales . Les jeunes veulent travailler mais sans remarques désobligeantes,sans coups de pieds dans les fesses,avec un respect ultra strict du code du travail(ce qui dans le commerce ou l'artisanat est une utopie).Je ne suis pas passé par la filière apprentissage mais la filière école .Je revenais de nantes le vendredi après-midi et je filais chez un patron ainsi que le samedi .bénévolement et payé au pourboires mais j'ai plus appris les week-ends chez lui que la semaine en école donc cela n'a pas de prix même si j'ai pris des coups de pieds aux fesses et de bonnes engueulades.Les jeunes sont démotivés pour un tas de raisons et le vieux c.. n'avait pas tort a 100% . Les temps changent,la société aussi ,les conséquences sont là !
Ca fait longtemps que je considère que les jeunes sont sacrifiés au profit des vieux. Il y a beaucoup à dire et à faire pour remédier à ce lamentable état de fait.
Prenons un exemple.
Quelqu'un écrivait naguère sur ce site que, sur le plan financier, il jouissait d'une bonne retraite mais que c'était tout à fait normal puisqu'il avait travaillé et cotisé pour l'obtenir. En gros, il disait qu'il ne devait rien à personne. Cette personne (allez, ne soyons pas hypocrite : notre hôte !) commettait en fait une grave erreur d'interprétation.
Dans notre système français de retraite par répartition, ce sont les cotisations des travailleurs en activité qui servent au paiement des pensions de ceux qui sont retraités, AU MEME MOMENT. En toute rigueur, les pensions devraient ainsi varier avec le flux des cotisations du moment. Exprimer autrement, cela veut dire que ce ne sont pas les cotisations versées par les actuels retraités, lorsqu'ils étaient en activité, qui devraient déterminer le niveau de leur retraite actuelle.
Lors des trente glorieuses, les pensions des retraités ont ainsi été modifiées à la hausse. C'était normal, puisque le flux des cotisations augmentait Mais maintenant, en période de crise, les pensions devraient tout aussi logiquement être revues à la baisse !
Qui aura le courage de dire qu'actuellement de jeunes actifs, qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois, paient pour la pension de retraités qui ont des revenus très supérieurs à ce dont ils ont besoin pour vivre décemment ? En d'autres termes, qui aura le courage de dire que les vieux vivent actuellement au crochet des jeunes ?
Personnellement, je dis cela alors que je suis moi-même retraité et que je considère que je bénéficie d'une retraite confortable. J'attends simplement autant d'honnêteté de la part des autres retraités.
Quel parti politique aura le courage de demander une forte réduction (ou taxation) des pensions de retraite les plus élevées ? Quand on sait que ce sont majoritairement les vieux qui votent, on comprend que les partis politiques hésitent quelque peu à s'engager sur ce terrain de la réduction des pensions de retraite ! Ils préfèrent retarder l'âge de la retraite, ce qui constitue une autre façon de pénaliser les jeunes, sans toucher aux avantages acquis des "anciens".
C'est pour cette raison que je ne peux pas me satisfaire des mouvements de protestation et "d'indignation" de jeunes qui se disent apolitiques. Dans l'organisation de la vie économique et sociale, tout est politique.
Steph lg stigmatise les jeunes qui "veulent travailler sans remarques désobligeantes, sans coups de pieds dans les fesses et avec un respect ultra strict du code du travail".
Ils ont quand même du culot ces jeunes ! Vouloir qu'on les respecte, par la parole et par les actes… Et puis quoi encore ? Vouloir un strict respect du code du travail… Et puis quoi encore ?
Les patrons qui les paient grassement (25 à 78 % du SMIC pour les apprentis, 55 % du SMIC pour les contrats de professionnalisation et 0 % pour les stagiaires) sont bien obligés de se rattraper en leur faisant faire des heures supplémentaires qui ne sont pas payées !
Et s'ils ne sont pas contents, ces jeunes, qu'ils aillent voir ailleurs…
N.B. Compte tenu de certains autres propos tenus sur ce site, je crois utile de préciser que tout ce que j'ai écrit ci-dessus est à prendre au second degré… Tant pis pour ceux qui ont cru un instant que j'amenais de l'eau à leur moulin.
"Dans l'organisation de la vie économique et sociale, tout est politique"
La politique c'est finalement une façon de penser que l'on essaye d'accoler a un parti qui se rapproche le plus de celle-ci.Maintenant que faire si on ne se retrouve ni a droite ,ni a gauche ,ni aux extrêmes ,ni...? être apolitique ce n'est pas forcement ne croire en rien mais plutôt ne rien trouver qui correspond a ses attentes .Cela ne permet pas de trouver un parti en qui croire et qui nous projetterai dans des jours meilleurs correspondant a un idéal de vie propre à chacun.Je commence a faire partie de ceux-là c'est pourquoi j'en parle de cette façon(pourtant ancien carté) .Je ne veux pas en 2012 voter pour le "moins pire" .Je sais d'avance pour qui je ne voterais pas mais n'ai absolument aucune idée pour qui je voterais .Dans tous les cas il est hors de question que je donne ma voix a quelqu'un en qui je ne crois pas même pour m’opposer à quelqu'un en qui je crois encore moins !
@ monsieur Pierre Saint (sans aucun doute).
Puisque vous êtes un lecteur attentif de mon blog et je vous en remercie une fois de plus, je precise puisque je n'ai pas été sans doute assez clair et puisqu'il semble évident que je doive le faire, que je ne suis pas à la retraite au sens social du terme. Je ne perçois rien mais strictement rien d'aucune caisse de retraite complémentaire ni de la CPAM... Rien... J'ai arrété de travailler à 51 ans de mon propre chef lassé de servir des patrons US jouisseurs et sans aucune fibre sociale. J'étais à l'époque, Président du directoire d'une entreprise française filiale d'un groupe américain... Un peu "juste" comme âge pour faire valoir quelques droits que ce soit !
Je persite donc et je signe. Je ne reçois que les fruits de mon épargne pour vivre, épargne que je ne dois qu'à moi-même. Au sens INSEE du terme, je suis à classer dans la case "Inactif".
D'ailleurs avec 152 trimestres de cotisations... je ne comptais pas, ne compte pas et ne compterai pas sur la générosité réelle ou supposée de nos régimes de retraite par répartition qui se déclencheront au plus tôt à mes 62 ans révolus... Encore 7 ans à "attendre"... pour "profiter"...
J'ai donc toute latitude et légitimité pour écrire que oui, nos jeunes sont sacrifiés.
D'ailleurs, avec mon ancienne complicité puisque, à mon modeste niveau, j'ai fait parti d'un système qui a contribué à les marginaliser.
@ Steph LG
Je m'inscrit aussi en faux sur le fait que tous nos jeunes viendraient bosser une épée pointée dans le dos. J'ai du embauché plusieurs centaines de personnes durant ma carrière. très souvent des jeunes puisque la communication est une industrie où il y a une sur-représentation des 25 / 35 ans et des femmes... Ceux qui m'ont déçu se comptent sur les doigts d'une main... J'en ai même connu qui m'ont proposé, pour avoir une chance supplémentaire, de ne les payer que si j'étais satisfait de leur travail...
Visiblement, nous n'avons pas du croisé les mêmes...
Après relecture... Je confirme que je n'ai jamais parlé de "retraite" en ce qui me concerne...
et croisER...pour la dernière phrase...
Il y avait aussi "embauchER" mais ça me rassure vu mon niveau en orthographe ! même les meilleurs ont leurs faiblesses certains soirs !Vu que je fais 3,4 fautes a chaque phrase(et encore,merci le correcteur automatique) je suis mal placé pour relever ces légères erreurs . Pour en revenir au sujet ,effectivement on a pas dû rencontrer les mêmes !Ils n'avaient probablement pas le même âge,pas la même motivation ,ni le même niveau d'études .Peut-être qu'il y a une cause à effets .Quoi qu'il en soit, je parle de situations vécues , sans extrapolations ni fabulations ,hélas !
Pas du tout d'accord sur certaines généralisations:
J'ai eu des centaines de jeunes et moins jeunes sous ma responsabilité directe.
J'ai été très très rarement déçu. Mes gars étaient toujours de bonne volonté , y compris pour des tâches parfois difficile voire rebutantes. Je ne vais pas me lancer dans des considérations générales sur l'art de "gérer" le personnel. Mais ce que je dirai c'est que pour être suivi, il faut montrer l'exemple, être indiscutable sur ce que l'on est, être très respectueux des personnes y compris lorsqu'on est amené à sanctionner...
Il ne faut pas être un irresponsable incompétent et fantasque non plus...
Il faut évidemment savoir déceler les talents qui peuvent pré-exister chez chacun et donner "la" chance, puis faire confiance! Ah la confiance et la chance!... vertus que les recruteurs sont infoutus de déceler! Et pourtant, c'est ce qui est primordial dans un équipage, ou une équipe, ou tout groupe humain constitué.
Il faut savoir aussi donner le "bon" boulot à la "bonne" personne... Et savoir se remettre soi-même en cause en cas d'erreur d'appréciation. Il faut être "carré" dans son action ne pas privilégier le "paraître" à "l'être" non plus.
Les jeunes de maintenant comme ceux d'hier, ou de demain peuvent faire merveille pourvu qu'on leur en donne l'occasion. "Eteindre" un jeune cela on n'en a pas le droit, mais un jeune qui a été "éteint" pour une raison ou une autre on doit faire tout ce que l'on peut pour le "rallumer" : des exemples j'en ai vu et des très surprenants en plus!.
Et quand aux "v.c" du dernier paragrphe, ce serait intéressant de connaitre leur veritable CV!
Nous sommes donc plusieurs à considérer que les jeunes sont particulièrement pénalisés par notre système économique et social.
Peu de propositions ont néanmoins été faites qui puissent contribuer à modifier cet état de fait regrettable et je ne crois pas que l'immigration joue un rôle déterminant dans cette affaire.
En ce qui me concerne, je maintiens que, dans le cadre de notre système de retraite par répartition, une diminution (ou taxation supplémentaire) des pensions de retraite s'avère indispensable. A commencer par les plus élevées. Que notre hôte soit ou non concerné ne change rien au problème. Qu'il m'excuse simplement d'avoir cru à tort qu'il était retraité.
Les grands responsables de la démotivation des jeunes et des moins jeunes c'est quand même pour beaucoup les employeurs qui se servent de leurs employés comme viande à canon face à la guerre économique.Juste pour exemple j'ai travaillé comme intérimaire dans pas mal de boites pour des missions plus ou moins longues mais quand l'entreprise
vous remplace par un autre intérimaire pour ne pas vous embaucher,car vous avez atteint le cota de mois c'est dur à digérer et des exemples comme celui-ci j'en ai des dizaines. Heureusement il y a quand même des patrons avec un sans moral qui préfèrent perdre un peu d'argent que de perdre un bon ouvrier mais je crois malheureusement que c'est aussi une espèce en vois de disparition.
Quelques remarques...
1/ Les "vieux" sont une population plus "porteuses" pour les politiques (ils votent plus), pour les banques (ils épargent plus), pour l'économie (les 60 ans et + représentent 35% de la population mais 55 % des achats de voitures neuves, 60 % du marché des loisirs, etc...)
2/ De fait, ils sont choyés par tous...
3/ Il y a belle lurette que les entreprises considérent leurs salariés comme une variable d'ajustement. Il est bien loin le temps où l'on théorisait sur les quatre "capitaux" de l'entreprise (capital social, capital financier, capital client, capital humain)
4/ L'ultra financiarisation de la vie économique, la perte de l'éthique professionnelle et de l'hygiène sociale, le chômage de masse, ont creusé un fossé immense entre les salariés et leur entreprise. Personnellement c'est tous ces facteurs qui m'ont fait quitter, sans regret, le monde de l'entreprise.
5/ Je n'ai jamais eu de problème avec le fait de payer des impôts. Je fais partie des quelques faibles d'esprit qui pensent que plus l'on en paie, plus on est privilégié et qu'il est donc normal d'être mis à contribution au profit des plus faibles.
6/ En revanche, là où je suis beaucoup plus mal à l'aise, c'est l'usage qui est fait de ma solidarité. Non pas en tant que "retour sur investissement" mais vis-à-vis de la collectivité. Payer plus d'impôts, oui... mais à la condition qu'enfin un usage efficace soit fait de cet argent...
Ce qui nous conduit, tout droit, à se poser, à nouveau, des questions sur notre classe politique...
Eh oui...tout est politique...
@ padrig : malgré tout le respect que je vous dois ,je ne pense pas que votre situation professionnelle puise être considérée comme référente vu le milieu bien particulier dans lequel vous avez exercé(a moins d'avoir été mal renseigné sur celle-ci,dans ce cas toutes mes excuses). J'ai fait mon service militaire donc je connais la façon de fonctionner de l'armée qui commence en premier lieu par les classes qui permettent de formater les appelés en doux agneaux dociles qui doivent obéir aux moindres ordres .Pour cela les méthodes sont reprises depuis dans de nombreuses sectes : dépersonnalisation, absence de sommeil,carences alimentaires et châtiments immédiats en cas de désobéissance affligé a tout le groupe sauf au coupable .J'ai fait mon service et je l'ai déjà dit je ne regrette rien mais je vois mal affecter ces méthodes dans des entreprises artisanales .Cette méthode est néanmoins employée aux usa pour remettre des jeunes dans le droit chemin.Vous étiez dans un milieu ou chacun était prêt a baisser son pantalon devant la moindre personne de grade supérieur.Dans l'armée ,contestation et désobéissance ne font pas partie du vocabulaire comme retard ou signe de fatigue .je me suis vu faire une heure de marche rapide avec sac a dos car une personne avait baillé pendant l'appel !Des jeunes motivés il y en a encore et heureusement mais de moins en mois et tout cela lié a une conjoncture sur laquelle je ne reviendrais pas .
A Steh LG
J'ai passé 31 ans dans l'aéro, et ce que vous racontez, je ne l'ai jamais rencontré... Et pourtant j'ai commencé comme apprenti-matelot pour finir par 3 commandements...
Et des "agneaux doux et dociles", cela je n'ai pas vu! car ce n'est aps avec ce genre d'animal que l'on peut affronter un monde dsifficile et changeant!
@Padrig
les propos que tient Lg sont à la limite de l'insulte! ca pue! Vous devriez réagir plus que cela.
ses propos sont dégueulasses. j'ai un neveu qui a fait son service avec vous. Il faisait rien ici et vous l'avez remis sur ses rails. Ca lui a tellement plu qu'il est resté et il est même premier maitre maintenant^.
A l'anonyme courageux : Moi j'ai fait mon service dans la 12eme DLB au 3é RCC .De ce fait je ne critique absolument pas les fonctions de Padrig qui n'était pas dans la même arme et lui au moins a eu l’intelligence de le comprendre ! Ce que je raconte je l'ai vécu donc si mes commentaires puent c'est que les méthodes de l’armée de terre puent !
Les classes sont conçues pour apprendre a obéir aux ordres des supérieurs (entre autres)mais si ceux-ci sont contestables il ne faut pas broncher .Que vous devez nettoyer 7 fois un famas qui n'a plus une poussière dans le canon tout ça parce que au bout de la deuxième fois vous avez contesté qu'il était propre ,en demandant de justifier ou c'était sale, c'est du vécu ! et cela jusqu’à 3 h du mat ,après une longe journée éreintante avec levée a 6 h (d'où privation de sommeil).Après de tels traitements vous devenez un mouton de panurge qui obéis aux ordres sans chercher a comprendre(quand je parle de doux d’agneaux ,padrig ,c'était vis a vis de l'autorité et non de l’ennemi ,mais vous aviez bien compris .Quand on cherche des arguments on prend ce que l'on trouve !)Cette méthode est la même dans toutes les armés du monde(vous avez quand même vu des reportages même si vous n'avez ,sois-disant, jamais vécu de telles situation)) alors pourquoi s'insurger sur mes propos qui sont réels et uniquement applicables a la grande muette ? Je voulais tout simplement dire dans mes propos que vous ne pouviez agir comme ça dans le privé .L'armée c'est l'armée.Si mes propos ont été mal compris ou interprétés je n'y suis pour rien et ne vois rien d'offensant vis-a-vis de qui que ce soit ,surtout que padrig n'est pas a l'origine de ces méthodes et quand bien-même elles ont(probablement) leurs utilités .P.S:je trouve malheureux de devoir me justifier sur un tel sujet .Il n'y avait pas matière a ...
C'est la règle du jeu... On s'exprime... On est conduit à se justifier... J'en sais quelque chose puisqu'il m'est apparu évident à un moment donné de "justifier" la provenance de mes revenus...
J'avoue que je ne garde pas un bon souvenir de mon service militaire. effectué ( planqué je le reconnais sans problème ) au Commissariat de l'Air. J'ai eu l'impression de perdre mon temps dans une organisation dont je ne comprenais pas les règles et dont les us et coutumes me plongeaient dans une grande perplexité.
Je reconnais toutefois sans peine que cette respectable institution est vitale pour un pays et qu'elle était du temps de la conscription obligatoire un creuset et une chance pour certains jeunes qui passaient sous les drapeaux.
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