Les Professionnels

Tous les « off » le confirmaient. Les « conseillers », les fameux « milieux autorisés », les ex, les futurs, même ceux qui ne savaient rien mais qui pensaient qu’il était bon pour eux d’avoir l’air de savoir… Pendant six mois, les fuites, les petites phrases ont rebondi, reprises sur les ondes, sur internet, sur les chaînes des TV, de paire d’oreilles en paire d’oreilles. Nous allions avoir un gouvernement « de professionnels ». Bigre ! Quelle affirmation… Qui donnait d’ailleurs à penser qu’avant ce n’avait jamais été le cas…
Donc après six mois de gestation, soit quelques semaines de plus que la gestation d’une brebis, le « gouvernement de pros » nous a été révélé…Dehors les amateurs, les ceusses qui étaient entrés là par hasard attirés par la C6 intérieur cuir et les ors des des ministères… Zou… Que des pros !
Résultat… Dès demain, il est probable que certains de ces « pros » dégagent…
Madame et Monsieur MAM… Satellisés après que leur dernière escapade gratuite en famille ( et il n’y en a pas eu qu’une ) dans un jet privé ait été révélée…
François Fillon, grand amateur de culture orientale et de vols aériens à coûts zéro car ou financés par des potentats locaux ou par nos impôts ( 27 000 euros le vol AR pour se rendre dans sa résidence secondaire située à 1 h 30 mn de train de Paris )… pourrait être en partance… Ce qui expliquerait la mine joyeuse de Borloo durant sa visite dans l'ombre de Jacques Chirac au Salon de l'Agriculture !
Je me permets de suggérer, à propos d'agriculture, de rajouter sur la liste, ( autant faire un lot ) :
- Notre Ministre de l’Agriculture, Monsieur Lemaire… Qui ne sait pas d’un hectare est une surface de 100 M X 100 M ( Le Grand Journal de C+ )
- Notre Ministre des Finances, Christine Lagarde qui a soutenu mordicus la juridiction d’exception ayant permis d’octroyer à Bernard Tapie 220 millions d’euros d’indemnités payés par les contribuables… En effet, cette décision qui a couté 3, 30 euros à tous les Français est contestée par un référé de la Cours des Comptes. « Les magistrats ne se sont pas penchés sur le résultat de l’arbitrage mais seulement sur la décision d’utiliser cette procédure. Pour eux, il y a tout bonnement un « défaut d’autorisation législative ». Autrement dit : l’Etat étant engagé, la procédure choisie par Bercy aurait dû être validée par les députés ». La Cour des comptes pointe un second manquement au droit, très technique mais lourd de conséquences, en affirmant que « la rédaction actuelle du protocole et de ses annexes ne permet pas de faire bénéficier le Crédit lyonnais de la garantie du CDR. » En clair : arbitrage ou pas, ce n’était pas à l’Etat, via le Consortium de Réalisation ( CDR ), de payer pour les pots cassés sur cette affaire ! Ceci pourrait valoir à C. Lagarde de se retrouver devant la Cours de Justice de la République. ( Marianne ).


Allez, rendez-vous dimanche soir avec nos présentateurs de JT habituels pour boire la liste de noms de pros qui va sourdre des lèvres purpurines de Claude Guéant…