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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

samedi 15 janvier 2011

Allocations chômage : à question simple, réponse complexe.

Oui si l’on considère que ce système favorise l’inactivité, augmente les « petits » arrangements permettant le travail au noir et « les congés sabbatiques auto-attribués» de toutes sortes en gardant présent en mémoire que non, tous les chômeurs ne sont pas des fainéants.
Oui si l’on considère que notre société a développé l’assistanat au-delà du raisonnable nous rendant ainsi des demandeurs chroniques de droits supposés acquis en n’oubliant pas toutefois que certains de nos compatriotes ont parfois besoin d’une aide justifiée.
Oui si l’on pense que le travail doit être la valeur structurante de notre société.
Oui si nous ne voulons pas devenir une vague province chinoise d’ici quelques décennies.
Mais… Car souvent le oui prend plus de signification quand il est suivi d’un mais…
Mais pourquoi ne pas s’attaquer d’abord et avant tout au chômage d’une façon enfin efficace et réaliste ? L’ectoplasme Pôle Emploi, couteux, globalement inefficace ( que ceux qui en doute encore lisent l’excellent bouquin Quai de Ouistreham de F. Aubenas que l’on ne peut pas taxer d’être issue de la droite dite décomplexée ) est-il l’outil idéal pour faire diminuer le nombre de demandeurs d’emploi ?
Mais pourquoi épuiser nos caisses déjà bien vides à gaver encore et toujours nos « héros du CAC40 » d’avantages financiers, de dérogations fiscales et de subventions de toutes sortes alors que, depuis vingt ans, ces entreprises sont des destructeurs nets d’emplois en France ?
Mais pourquoi ne pas investir dans une vraie politique stable vis-à-vis de l’artisanat, des TPE et des PME qui sont, depuis des lustres, les seuls créateurs d’emploi dans notre pays ?
Mais pourquoi ne pas, enfin, mettre en synergie totale le monde de l’éducation nationale et celui de l’entreprise en portant en terre ces vieilles lunes qui posent comme postulat que l’apprentissage scolaire n’a pas pour vocation première de préparer à l’emploi…
Ce qui pose problème d’abord, ce n’est pas la durée ni la hauteur du plafond de l’allocation chômage. Ce qui pose problème d’abord, c’est le nombre de chômeurs et la façon dont les gouvernements de droite comme de gauche ont traité cette calamité.
Une remarque politico-politicienne pour finir. L’emploi « à vie » des fonctionnaires, l’abrogation des 35 heures, la réduction de la durée et du montant des allocations chômage, autant de sujets nécessitant une réflexion de fond « sortis comme des diables de leurs boites » dans les média par les proches de Jean-François Copé pour créer des craintes, alimenter les peurs et les frustrations venant nourrir des votes protestataires. Visiblement, il ( JFC ) ne joue pas notre Président gagnant en 2012.
Remarque subsidiaire. Je suis surpris d'un résultat aussi serré ( plus de 18000 votants ). Sur le site du figaro, je m'attendais à un OUI franc et massif... Comme quoi, les idées préconçues...

1 commentaire:

jeanzyscan a dit…

il faut reconnaitre que beaucoups de chomeurs ne se cassent pas la téte pour trouver du boulot,certains préférent toucher le RMI que d'allés travailler pour un SMIC,en travaillant au noir,ils se font plus que le SMIC sans probléme.A mon époque en 1969 pas de chomage,un pointage tous les jeudis à la mairie pour étre couvert pas la sécu.
Quant à l'emploi a vie des fonctionnaires ,c'est de la fausse information,si vous faites une faute assez grave dans la boite,vous étes virés comme dans le privé.Si vous tombez malade,subissez une intervention chirurgicale et que vous n'étes plus capable d'assurer votre ancien poste de travail,alors la la SNCF ne vous fait aucun cadeaux,ont vous donnent les boulots les plus pénibles et les moins intérréssants,pression constante des chefs d'équipe,contremaitre,chef d'atelier,des compagnons qui vous laissent tomber.J'en ai fais la triste expérience,j'ai tenu téte à mes chefs,au médecin d'établissement,au chef du personnel,au chef d'établissement,je me suis retrouvé seulà me battre contre une machine"pot de terre contre le pot de faire".J'ai choisis de prendre un médecin privé qui ma bien défendu,la sncf voulait que je démissione rapidement,pression constante du médecin d'établissement,du chef du personnel avec des coups de téléphone inçessant à la maison me disant que mon intéret était de démissionner,j'ai résisté,je me suis battu seul avec l'aide de mon médecin privé et je suis passé devant un conseil de réforme,on m'a proposé de partir avec une pension de réforme immédiate.Cette
année la dans les quatres premiers mois de l'année,quatre gars de mon établissement ceux sont suicidés sur 500 agents,dont deux copains de mon équipe,j'ai travaillé avec un le vendredi jusq'à 17 heures,le lendemain matin,il se jetait sous un TGV,l'autre c'est tiré une balle dans la téte,le plus dur pour moi à été d'assister aux obséques,l'un vennait de se marrier et attendait un bébé,la sncf était représentée par des chefs ,des gerbes de fleurs,j'étais écoeuré,car pour moi ceux sont ses derniers qui profitant de leurs faiblesses les ont pousés à cette derniére extrémitée,et il avait le culot d'assister à la cérémonie.Aprés 27ans de service ,j'ai préféré accepter la réforme que de continuer dans ses conditions.Je suis parti un 1er Novemmbre,sans discours,sans cadeaux des menbres de mon équipe,et pourtant a chaque mariage,naissance,départ en retraite je participait largement.Je me suis rendu compte de l'individualisme de mes anciens compagnons.Je suis resté en conctact avec mon meilleur copains que j'ai soutenu quant il a eut des problémes avec la direction,c'est le seul que je revois et qui m'invite réguliérement chez lui,c'est dans ses moments la que l'on sait ce qu'est un vrai ami.Ont c'est battus seul,pas comme les autres qui pour avoir de l'avancement faillotaient à morts auprés des chefs,en nous mettant discrétement des coups de couteaux dans le dos,des gars à qui l'ont faisaient confiance à tord,c'est malheureux à dire ,mais je me suis rendu compte qu'il y avait encore des collabos à notre époque.
Kenavo