Et voilà le camouflet que l’on encourt quand on place la charrue avant les bœufs !
Après avoir placardé des affichettes « Saint-Pierre Commerçants en colère » dans les vitrines de leurs établissements, les commerçants saint-pierrois ont obtenu, à juste titre, et après une réunion marathon avec les élus en charge, que le projet de réaménagement du centre ville soit remis à plat.
« Les acteurs économiques et les élus vont se mettre autour d'une table cet hiver, explique le Président de l'Union des commerçants. Nous allons enfin pouvoir construire ensemble ce projet de réaménagement ».
Une question naïve au passage : pourquoi la concertation n’a pas eu lieu avant ? Sachant que, si j’ai bien suivi, un cabinet d’études a d’ores et déjà été rémunéré pour un établir un dossier dont la version papier va juste servir à caler des armoires bancales…
D’autant que le « terrain » était favorable si l’on en croit un des commerçants menant la lutte contre ce projet sans queue ni tête. Extrait ;
« Nous sommes tous d'accord pour qu'il y ait des aménagements dans le centre-ville mais nous sommes contre les fermetures, même temporaires, de l'hyper-centre aux voitures. La population est vieillissante, les gens ont besoin d'accéder au plus près! »
CQFD.
Affaire à suivre donc…
D’autant que la municipalité, toujours ancrée dans une partie de ses convictions, a décidé de lancer une première tranche de travaux en janvier promesse de joyeuse pagaille pendant les vacances de Pâques où la fréquentation touristique est importante. Seuls seront concernées la restructuration des réseaux d'eau potable, des eaux usées et pluviales et l'enfouissement des réseaux électriques.
Autres questions naïves pour conclure.
Est-ce judicieux que le centre ville soit encore en travaux au printemps ?
Les travaux ainsi étalés sur plusieurs vagues ne vont-ils pas couter plus chers ?
Ne cherchez pas plus de précisions sur le site préhistorique de la mairie ( Site mairie SPQ ) ... Silence, silence... Pour en savoir plus c'est encore la presse régionale le mieux.
Articles : Ouest France , Le Télégramme

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