Ce n’est pas Nicolas le boss, c’est Carlos !
Le 22 novembre, Renault a annoncé un plan de 3000 suppressions d’emplois concernant des salariés de plus de 58 ans ! Eh paf ! Y a plus de jus dans le carbu… Notre Président, qui n’a pas cessé de se lamenter sur le faible taux d’emploi des plus de 55 ans dans notre pays peut tordre le nez. Ghosn, le champion de la chasse aux coûts a encore frappé.
Raison supplémentaire pour faire la grimace, sa copine Angela fait toujours mieux que lui dans ce domaine ( 40 % des plus de 60 ans sont au travail en Allemagne contre 17 % chez nous ).
Preuve en est que le taux d’activité de cette tranche d’âge ne se décrète pas aussi facilement que notre gouvernement a tenté de nous le faire croire courant septembre.
Là où l’affaire Renault devient franchement « comique » c’est que l’État reste le plus gros actionnaire de l’ancienne Régie avec un peu plus de 15 % du capital de la société. Il eut été normal et cohérent que ses représentants au Conseil d’Administration s’insurgeassent contre ce camouflet social. Il n’en a rien été.
Drame shakespearien du capitalisme d’état… Soit encourager les entreprises à développer leur rentabilité financière… Soit en faire des vecteurs de la politique gouvernementale.
A la décharge de notre Président, ce n’est pas depuis 2007 que ce dilemme taraude le capitalisme d'état...
La " bonne nouvelle " dans cette affaire reste que, pour une fois, c'est l'entreprise et pas la collectivité qui supportera l'intégralité des coûts de licenciement ( 75 % du salaire actuel jusqu'à l'âge légal du départ en retraite ).
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