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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

samedi 18 décembre 2010

2011, l’année de tous les bonheurs à Saint-Pierre Quiberon

Le bulletin municipal est arrivé ce matin dans ma boite aux lettres. Comme à chaque numéro, c’est avec beaucoup d’intérêt que je me suis plongé dans la lecture de ce N°66.
Pour faire court, c’est en 2011 que notre commune sera couverte de myrrhe et d’encens car, je cite notre maire : « l’année 2010 a surtout été consacrée (hors la médiathèque et les mouillages du Port d’Orange) à la préparation des projets du futur proche ». Dont acte et rendez-vous fin 2011 pour la récolte de mieux vivre qui nous est promise.
Relevons au passage une ambiguïté dans cet édito dans lequel il est indiqué « qu’aucun outil ne permet de les mettre en œuvre ». Il s’agit en l’occurrence d’idées pour pallier le marasme communal. Dans ce cas, ne faudrait-il pas, plutôt que de déplorer le manque d’outils, en forger, si possible, de nouveaux dans le respect de la réglementation et dans le cadre des contraintes budgétaires ? Ou de produire des idées nouvelles entrant dans le cadre de ces contraintes ?
Quant au serpent de mer de l’aménagement du centre bourg, je ne ferai que deux commentaires.
- Les administrés ne sont très probablement pas réfractaires aux changements sous réserve que ceux-ci leur soient clairement présentés, expliqués et surtout justifiés dans un cadre global et cohérent. Ainsi l’inquiétude exprimée n’est certainement pas le fait de personnes arcboutées sur le statut quo. Elle n’est que la résultante d’un projet partiellement expliqué, imparfaitement justifié et dont l’intégration dans un schéma global de développement relève de l’inconnu pour beaucoup de saint-pierrois.
- En lisant entre les lignes, mais j’espère me tromper, je serai surpris que les attentes des commerçants soient prises en compte. Mais, une fois encore, j’espère sincèrement me tromper. Pour eux comme pour la commune.
Quant à la forme de ce Dialogue… Elle a toujours aussi peu de classe ! Digne d’un dépliant promotionnel de supermarché. Pas de hiérarchie de lecture, des éclatés à tout va, des titres en capitales, soulignés, pas soulignés… bref un capharnaüm visuel qui ne valorise pas l’image de la commune loin s’en faut.
J’invite aussi les lecteurs de ce post et de Dialogue à comptabiliser les différentes formes utilisées pour écrire le nom de notre commune : pas de tiret, double tiret, pas de capitale au P de Pierre, jusque et y compris dans l'editorial... Bref…
Pour finir, et plus spécifiquement pour les élus de la minorité, dommage, qu’une fois de plus, l’espace qui vous est dévolu reste vide. Pourtant notre maire, dans le premier paragraphe de son édito avait listé un certain nombre de sujets qui auraient pu justifier d’une prise de parole. A défaut, des vœux de bonne et heureuse année pour 2011 auraient probablement été appréciés par tous.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh ! attention IRK !

Boîte aux lettres et non boîte à
lettres ;

Pallier le et non pallier au.

......

L'occasion était trop belle !

Micmacdjo.

Ici Radio Kerhostin a dit…

merci... On ne se relit jamais assez ! La preuve...

Ici Radio Kerhostin a dit…

Quoi que...
http://grapheus.hautetfort.com/archive/2005/12/13/pallier-une-loi-ou-pallier-a-une-loi.html

Extrait :

Pallier une loi ou pallier à une loi ?
Dans ma précédente note où je jouais* l’érudit typographe à propos de l’&, le grammairien apprenti que je demeure fut pris en flagrant délit d’incorrection par mon cher neveu Y. que je chargeai naguère de surveiller ce blogue. Aussi féru de grammaire que sa bien-aimée mère, une des plus ferventes puristes que je connaisse, il n’a pas manqué de relever l’emploi incorrect du verbe “pallier” suivi d’un complément d’objet indirect. Je suis toujours piqué au vif, mais je ne cherche point de justification à mes ignorances. Cependant, j’ai consulté le plus beau roman de la langue française que je connaisse : le Grevisse. Voici :
Pallier s’emploie traditionnellement avec un objet direct :
(exemples cités de Chateaubriand, Gide, Duhamel, Beauvoir.)
la construction °pallier à, due à l’analogie de parer à, remédier à, cherche à s’introduire, mais l’opposition des grammairiens (et celle de l’Acad. mise en garde du 5 nov. 1964) freine sa diffusion dans la langue écrite :
(exemples cités de Gide à nouveau, Camus, H. Bazin, F. Marceau, M. Foucault, Dhôtel, A. Sarrazin.)

Bon j'arrête... Il se fait tard pour mes petits yeux...

Anonyme a dit…

Pallier au ou pallier à la question reste que va devenir cette commune?Non?????????????

Professeur Tournesol

Ici Radio Kerhostin a dit…

Tu l'as dit Tryphon !