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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.
mercredi 8 septembre 2010
That's Saint-Pierre Quib ( 9 )
3 commentaires:
Pierre Saint
a dit…
Quelques commentaires sur la deuxième photographie…
Après avoir fait un zoom, on distingue très bien des vestiges du camp retranché qui entourait le fort Penthièvre à la fin du XVIIIème siècle (à l'époque des tristes évènements de 1795). Je veux parler de ces talus empierrés qui servaient de fondation à de petits ouvrages militaires.
Le fort a été considérablement remanié depuis cette époque mais ce qui l'entoure a été laissé à l'abandon et a subit les outrages du temps et des hommes (qui ont récupéré les plus belles pierres des redoutes abandonnées pour construire d'autres ouvrages). Les seuls vestiges de ce camp retranché ne sont désormais plus que les terrasses artificielles qui supportaient les ouvrages de l'époque, et quelques fragments de fondations en pierre de taille encore en place.
Voici par exemple une photographie que j'ai prise (faire un copier-coller du lien) de quelques pierres ouvragées restées en place, qui témoignent vraisemblablement de l'emplacement d'une ancienne redoute. Le mortier qui solidarise les pierres constitue à l'évidence un ajout très récent, destiné à préserver ces traces du passé.
Sur l'actuel terrain militaire, entre cette redoute et le bois Maufra, on peut encore voir les vestiges des travaux de terrassement entrepris à l'époque pour installer des pièces d'artillerie et des baraquements (dans le lieu-dit "Er Vatereuil" = "la Batterie").
3 commentaires:
Quelques commentaires sur la deuxième photographie…
Après avoir fait un zoom, on distingue très bien des vestiges du camp retranché qui entourait le fort Penthièvre à la fin du XVIIIème siècle (à l'époque des tristes évènements de 1795). Je veux parler de ces talus empierrés qui servaient de fondation à de petits ouvrages militaires.
Le fort a été considérablement remanié depuis cette époque mais ce qui l'entoure a été laissé à l'abandon et a subit les outrages du temps et des hommes (qui ont récupéré les plus belles pierres des redoutes abandonnées pour construire d'autres ouvrages). Les seuls vestiges de ce camp retranché ne sont désormais plus que les terrasses artificielles qui supportaient les ouvrages de l'époque, et quelques fragments de fondations en pierre de taille encore en place.
Voici par exemple une photographie que j'ai prise (faire un copier-coller du lien) de quelques pierres ouvragées restées en place, qui témoignent vraisemblablement de l'emplacement d'une ancienne redoute. Le mortier qui solidarise les pierres constitue à l'évidence un ajout très récent, destiné à préserver ces traces du passé.
http://nsa20.casimages.com/img/2010/09/09/100909011142440965.jpg
Cette photo a été prise à proximité immédiate du lieu photographié par Radio-Kerhostin et que j'ai également pris sous un angle un peu différent :
http://nsa19.casimages.com/img/2010/09/09/100909012951770586.jpg
J'ai oublié de dire qu'il reste quand même, de l'autre côté de la voie ferrée, une redoute de l'époque. En voici une vue :
http://nsa20.casimages.com/img/2010/09/10/100910085406692058.jpg
Sur l'actuel terrain militaire, entre cette redoute et le bois Maufra, on peut encore voir les vestiges des travaux de terrassement entrepris à l'époque pour installer des pièces d'artillerie et des baraquements (dans le lieu-dit "Er Vatereuil" = "la Batterie").
Merci de ces commentaires très instructifs ainsi que des liens pour les photos
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