La citation du jour ou de la semaine...ou du mois !

" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mardi 13 juillet 2010

Le personnel politique de gauche… Est un personnel comme un autre.


La preuve ? Alors que les média commentent à profusion l’intervention ubuesque de notre Président, un ancien ministre des Affaires Sociales du gouvernement Bérégovoy, René Teulade a été renvoyé (le 2 juillet) devant un tribunal, avec sept autres personnes, pour abus de confiance. C’est un politique comme je les aime René Teulade : 79 ans et toujours sur la brèche ! Poussez pas papy dans les orties et que ces petits jeunots de quadra-quinca lui fichent la paix non mais sans déc ! Ce n’est pas encore leur tour ! Il a encore des choses à dire, à faire… Il n’a pas l’âge de ses artères ce qui lui permet de cumuler trois jobs : sénateur PS de Corrèze, premier vice-président du conseil général et maire d'Argentat ainsi que les trois salaires qui vont avec. En voici un qui sait ce que le travail des seniors veut dire.
Alors qu’il occupait une fonction à titre gratuit (Président d’une mutuelle, la MRFP), papy Teulade s’est fait versé des indemnités, mettre à disposition d'un appartement rue de Solferino à Paris (pas trop loin du siège du PS histoire d’optimiser ses déplacements) et attribuer une voiture de fonction sans oublier l’inévitable carte bancaire de la mutuelle pour ses menus frais.

Allez Martine... Un petit coup de balais peut être ???

6 commentaires:

Pierre Saint a dit…

Sur le site du Front National, on peut lire : "Qui du PS ou de l'UMP décrochera le titre de champion de la corruption ?". Radio Kerhostin, de son côté, s'empresse de nous donner toutes les informations nécessaires pour que nous puissions nous faire une opinion à ce sujet.

L'empressement de Radio Kerhostin à alimenter le dossier conduit hélas son rédacteur à des approximations qui trahissent le parti pris qui est le sien.

Contrairement à ce qui est dit, René Teulade n'est pas renvoyé devant le tribunal correctionnel ! C'est le parquet qui demande son renvoi en correctionnel (dans cette affaire, la plainte a été déposée en 2000, la mise en examen a été prononcée en 2002 et l'instruction close en 2006). C'est donc désormais à un juge d'instruction de décider ou non de le renvoyer devant le tribunal correctionnel.

Il ne faut pas confondre procureur et juge d'instruction. Il me semble que l'un dépend du pouvoir et l'autre non. Or, il me semble qu'en matière de justice, surtout lorsqu'elle concerne des hommes politiques, l'indépendance de celui qui juge se doit d'être totale.

Hier, en regardant l'interview de Nicolas Sarkosy par David Pujadas, je crois avoir compris que notre président essayait de nous convaincre que procureur et juge c'était la même chose ! Radio Kerhostin semble commettre le même amalgame…

Pierre Saint a dit…

Pour illustrer mon propos sur le rôle respectif des procureurs et des juges d'instruction, je vous propose de lire cet article :

http://www.liberation.fr/societe/0101646034-un-procureur-tres-comprehensif-avec-le-pouvoir

Pierre Saint a dit…

Mille excuses. D'après les informations de la journée, le juge d'instruction aurait bien décidé le renvoi devant le tribunal correctionnel, hier, 12 juillet (et non le 2 juillet !). J'avais 24 heures de retard sur l'information…

Ici Radio Kerhostin a dit…

Cher Monsieur Saint,

Merci de ces précisions… Qui me permettent de me rendre compte d’une de mes nombreuses fautes de frappe. Il fallait lire le 12 et non le 2. Encore merci.
Quant au Front National dont vous semblez croire qu’il tire, peut être même par mon modeste truchement, un avantage à cette situation, rappelez-vous si nécessaire et pour faire court que :
1/ Jean-Marie Le Pen tient une partie de son patrimoine de la vente de la société de cimenterie Lambert, que lui lègue par testament Hubert Lambert (héritier des ciments Lambert, décédé sans enfant à l'âge de 42 ans et auteur de très nombreux articles dans diverses revues nationalistes). Cette succession « étrange » pour le moins donne lieu à un début de poursuites judiciaires, qui sont abandonnées après négociation avec les « cousins Lambert » vérifiant ainsi les vieux adages suivant « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès » et « bien mal acquis reste acquis… »
2/ Que depuis son entrée en politique Jusqu'en avril 2007, Jean-Marie Le Pen a été condamné 25 fois (essentiellement à des versements de dommages et intérêts pour des « broutilles » de type coups et blessures volontaires, menaces de mort, antisémitisme insidieux, j’en passe et des meilleurs… Accessoirement, si je puis dire, aussi pour redressement fiscal 8 novembre 1995. Condamnation à un redressement de 1,4 million de francs pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ». Après tout, tout le monde peut se tromper non ?
3/ Dans un registre encore moins léger… Paul Aussaresses dont je vous épargne le curriculum vitae témoigne, quant à lui, avoir croisé Le Pen au centre de torture de la Villa Sésini. L'historien Hamid Bousselham, quant à lui publie en 2000 aux éditions Rahma le livre "Torturés par Le Pen" où les accusations de torture se font particulièrement précises.
4/ Et pour vous éclairer encore plus sur ce que le rédacteur pense de cet homme (JMLP et de son organisation), je vous engage à relire les posts suivants :
26 mai 2008 : « C’est pas ma fote si j’y suis pas arrivé »
11 mai 2008 : « Marine est là »
2 mai 2008 : « Dans la rubrique détail »
21 juillet 2008 : « Marine et Nobru »….
Et en cherchant bien… Vous en trouverez bien d’autres de la même cuvée cher Monsieur Pierre Saint… Bonne lecture. Pour conclure
fort de ce qui précède et qui n’est qu’un inventaire rapide et à minima, il ne me semble pas que les leaders passés et actuels du FN puissent être considérés comme des individus participant à notre démocratie mais je n’ai sans doute pas été assez clair sur le sujet, au moins à vos yeux. J'espère l'avoir été cette fois ci.
Merci toutefois sur votre mise au point acide quant à la différence entre un procureur et un juge d’instruction… A ma décharge, ne voit on pas aujourd’hui un procureur en poste en région parisienne instruire à sa guise des affaires récemment dévoilées par la presse ? Je vous fais grâce de poster un lien. Compte tenu des circonstances, il vous sera facile d'en trouver un via votre moteur de recherche favori.
Quant à tout admettre de certains politiciens qui ont perdu le sens de leur mission, ce n’est pas demain la veille… Quelles que soient, je répète, quelles que soient leurs convictions affichées.
C’est à vous, c’est à moi, c’est aux électeurs mécontents de les sanctionner dans les urnes et de participer au renouvellement nécessaire de la classe politique.

Ici Radio Kerhostin a dit…

Cher Monsieur Saint,

Merci de ces précisions… Qui me permettent de me rendre compte d’une de mes nombreuses fautes de frappe. Il fallait lire le 12 et non le 2. Encore merci.
Quant au Front National dont vous semblez croire qu’il tire, peut être même par mon modeste truchement, un avantage à cette situation, rappelez-vous si nécessaire et pour faire court que :
1/ Jean-Marie Le Pen tient une partie de son patrimoine de la vente de la société de cimenterie Lambert, que lui lègue par testament Hubert Lambert (héritier des ciments Lambert, décédé sans enfant à l'âge de 42 ans et auteur de très nombreux articles dans diverses revues nationalistes). Cette succession « étrange » pour le moins donne lieu à un début de poursuites judiciaires, qui sont abandonnées après négociation avec les « cousins Lambert » vérifiant ainsi les vieux adages suivant « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès » et « bien mal acquis reste acquis… »
2/ Que depuis son entrée en politique Jusqu'en avril 2007, Jean-Marie Le Pen a été condamné 25 fois (essentiellement à des versements de dommages et intérêts pour des « broutilles » de type coups et blessures volontaires, menaces de mort, antisémitisme insidieux, j’en passe et des meilleurs… Accessoirement, si je puis dire, aussi pour redressement fiscal 8 novembre 1995. Condamnation à un redressement de 1,4 million de francs pour « oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer ». Après tout, tout le monde peut se tromper non ?
3/ Dans un registre encore moins léger… Paul Aussaresses dont je vous épargne le curriculum vitae témoigne, quant à lui, avoir croisé Le Pen au centre de torture de la Villa Sésini. L'historien Hamid Bousselham, quant à lui publie en 2000 aux éditions Rahma le livre "Torturés par Le Pen" où les accusations de torture se font particulièrement précises.
4/ Et pour vous éclairer encore plus sur ce que le rédacteur pense de cet homme (JMLP et de son organisation), je vous engage à relire les posts suivants :
26 mai 2008 : « C’est pas ma fote si j’y suis pas arrivé »
11 mai 2008 : « Marine est là »
2 mai 2008 : « Dans la rubrique détail »
21 juillet 2008 : « Marine et Nobru »….
Et en cherchant bien… Vous en trouverez bien d’autres de la même cuvée cher Monsieur Pierre Saint… Bonne lecture. Pour conclure
fort de ce qui précède et qui n’est qu’un inventaire rapide et à minima, il ne me semble pas que les leaders passés et actuels du FN puissent être considérés comme des individus participant à notre démocratie mais je n’ai sans doute pas été assez clair sur le sujet, au moins à vos yeux. J'espère l'avoir été cette fois ci.
Merci toutefois sur votre mise au point acide quant à la différence entre un procureur et un juge d’instruction… A ma décharge, ne voit on pas aujourd’hui un procureur en poste en région parisienne instruire à sa guise des affaires récemment dévoilées par la presse ? Je vous fais grâce de poster un lien. Compte tenu des circonstances, il vous sera facile d'en trouver un via votre moteur de recherche favori.
Quant à tout admettre de certains politiciens qui ont perdu le sens de leur mission, ce n’est pas demain la veille… Quelles que soient, je répète, quelles que soient leurs convictions affichées.
C’est à vous, c’est à moi, c’est aux électeurs mécontents de les sanctionner dans les urnes et de participer au renouvellement nécessaire de la classe politique.

Pierre Saint a dit…

Et pan sur le bec ! Comme on dit dans un certain journal…
Je reconnais avoir manqué de discernement et vous présente encore une fois mes excuses.