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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mercredi 26 mai 2010

Tirage du loto : N° de la chance 63.


Eric Woerth l’a annoncé ce matin sur France Info : la retraite à 60 ans, c’est fini. Baroud d’honneur des syndicats jeudi, mais, pour les années à venir, il est certain que la fameuse date butoir passera à 62 voir 63 ans. Si l’on considère que l’espérance de vie s’est considérablement accrue depuis la deuxième guerre mondiale d’une part et que notre régime de retraite ne se porte pas vraiment bien d’autre par, cette décision semble frappée au coin du bon sens… Sauf que… Sauf que… Tout n’est jamais simple. C’est la vigueur et le dynamisme du marché du travail le critère discriminant en matière de déficits (retraite, santé..). Et là… Silence radio. Pas vraiment d’idée. Il faudrait que nos voisins redémarrent… Pour nous entraîner vers une croissance moins atone.

Par ailleurs, le très courageux ministre a d’ores et déjà annoncé que rien de changerait à la SNCF. Pourquoi ? Parce qu’un emploi de bureau à la SNCF est plus pénible et stressant qu’un emploi de caissière dans une grande surface ? Parce qu’un poste de conducteur de TGV est beaucoup plus dangereux qu’un emploi de chauffeur de bus à Villiers le Bel ? Pas du tout mon petit loup… C’est parce que les syndicats ont la possibilité, à la SNCF, en mobilisant quelques centaines de gus, de mettre le pays sur les genoux et le gouvernement à la rue. Faut pas chercher midi à quatorze heure. C’est pour cela que rien de changera dans ce beau fleuron étatique alors que les salariés du privé et ceux du secteur public « non stratégique » supporteront l’effort de la réforme. les régimes dits spéciaux ne tiendront face aux différents gouvernements et échapperont à la solidarité nationale que grâce à leur capacité de nuisance, ce qui ne surprendra personne finalement...

Quant aux mesures symboliques : baisse des émoluments ministériels, des indemnités parlementaires… Ainsi que mise à niveau de leur régime de retraite scandaleusement favorable (1 € cotisé donne un peu plus de 8 € de pension contre 1,37 € dans le privé)… Rien ne changera, partant du principe que, même en période de vaches maigres : « charité bien ordonnée commence pas soi-même ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir.
j'ai travaillé dans le privé a Paris en 1969,salaire 1700f,j'ai fait mon service militaire puis suis rentré à la sncf pour la retraite à 55 ans,salaire 1200f.je suis parti en retraite en 2005 avec un dernier salaire de 1500 e,en tant que technicien.j'ai participé à toutes les gréves sachant que je génais tous les usagers,c'était le seul moyen pour se faire entendre,des gréves de 25jours ou l'ont faisaient des collectes devant des gr-boites privés,les salariés nous soutenaient en nous donnant de l'argent pour continuer,sachant q'un cheminot n'est jamais payé quant,il fait gréve.C'est sur avec l'Edf-Gdf-ratp,on a la possibilité de paralyser le pays vite fait.On est 500 000 en tout et le fait de cotiser jusqu'à 60ans ne rapporterais pas grand chose dans les caisses.Notre statut changeras inéductablement dans les années a venir,mais avec les élections qui se rapproche,le gouvernement se trouve sur des braises ardentes.je pensequ'en faisant gréve,je défandait en méme temps les intérets des salariers du privé,moi j'avais la possibilité de faire gréve,pas eux,il sont arrivés à bout et pour ce faire entendre sequestre leurs patrons et menacent de faire sauter leurs usines.On se battra toujours pour garder notre droit de gréve,le jour ou on le perdra c'est tous les travailleurs qui en subiront les conséquences.Ce jour la le gouvernement aura les pleins pouvoirs et pouras faire ce que bon lui semble.