Je n’aime pas Martine Aubry. Difficile à expliquer pourquoi… Enfin si. Les 35 heures me sont toujours restées en travers du gosier. Quatre ans après avoir rendu mon tablier de chef d’entreprise et plus de dix ans après cette loi, finalement bête et improductive, je ne digère toujours pas le carnage qu’elle a fait dans le monde du travail.
Penser que, comme le gâteau devient plus petit, il fallait réduire les parts de tous pour que les exclus du marché du travail puissent revenir au boulot, c’est bien une idée d’énarque qui ne connait pas vraiment le monde de l’entreprise.
Je ne l’aime pas Martine parce que c’est aussi une représentante de cette noblesse de la République qui se coopte jusqu'à s'en appauvrir les neurones. Bien évidement, elle a la tête bien faite, enfin suffisamment pour ingurgiter un cursus « royal » (une fois de plus… Humour !). Mais qu’aurait-elle fait de ses peaux d’ânes de diplômes si papa Jacques n’avait pas ouvert quelques portes ? Préfet dans l’Aveyron ?
Je ne l’aime pas, parce que je pense qu’elle n’a toujours rien compris au monde qui nous entoure et que, lui donner des responsabilités nationales ne résoudra pas la situation critique dans laquelle se trouve notre pays.
En revanche, il serait bien que les média, l’UMP, ses « amis » du PS lui fichent la paix et regardent leurs pompes avant de s’exprimer sur son « dérapage » quant à la comparaison entre not’Président et ce bon Madoff.
Comparaison qu’elle n’a d’ailleurs pas fait. Elle a seulement considéré que la rigueur budgétaire (d’ailleurs, est-ce une tare d’être rigoureux… Rigoureux dans son travail, dans ses réflexions, dans son attitude ?) c’était un peu comme si Madoff devenait prof de compta… Elle aura pu dire par exemple « Comme si Frédéric Lefebvre devenait objectif dans l’analyse de l’action gouvernementale » ou « Comme si François Hollande avait une chance d’être élu Président de la République »… Juste une image… Juste une image pour appuyer le propos.
Car au royaume des dérapages, contrôlés ou pas, les politiques sont les rois…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire