La citation du jour ou de la semaine...ou du mois !

" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mardi 27 avril 2010

Après l’affaire Tournesol, voici l’affaire Karachi


Médiapart et Libération sortent l’artillerie lourde dans l’affaire de la vente par la France au Pakistan en 1994 de trois sous-marins Agosta fabriqués par la DCN. Des documents feraient état de retro commissions éventuelles touchées par Edouard Balladur pour le financement de sa pitoyable campagne présidentielle en 1995. Une rétro commission, c’est simple comme bonjour. Le vendeur demande à son acheteur de surpayer son acquisition : 100 + 20 soit 120 de prix d’achat et de lui en rendre par exemple 15 sous la table, charge à l’acheteur bienveillant de disposer pour son propre usage des cinq restants pour bons et loyaux services. Simple mais totalement interdit !
Un relevé du compte numéro « 327 548 2 » de l'Aficeb, (sous cette appellation genre officine en charge d’une vague mission de santé publique « se cache » : l’Association pour le Financement de la Campagne présidentielle du candidat Edouard Ballardur) ouvert à l'agence du Crédit du Nord du boulevard Haussmann à Paris, montre que l'association a encaissé 10 250 000 francs le 26 avril 1995, soit trois jours après le premier tour de l'élection perdue par l'ancien Premier ministre. Le bordereau de dépôt mentionne quatre sacs, remplis au moins à hauteur de sept millions de francs de billets de 500 francs. Un autre bordereau, en date du 27 avril 1995, démontre également l'existence d'un second versement, cette fois de 200 000 francs, mais toujours sur le même compte et toujours en liquide, et précise : « Complément s/ versement espèces du 26.04 ». Source : Rue89
Ces versements ont miraculeusement permis d’équilibrer les comptes de campagne du susmentionné, lui évitant les foudres du Conseil Constitutionnel et une invalidation de ses comptes.
A l’époque, Doudou était à Matignon et notre actuel Président, son porte parole officiel et directeur de campagne, exerçait la charge de Ministre du Budget et, à ce titre, a validé le contrat.
Que disent les principaux concernés ?
« C'est ridicule. Franchement, c'est ridicule. […] Qui peut croire à une fable pareille ? Si vous avez des éléments, donnez-les à la justice et demandez à la justice qu'elle enquête. » (N.S.)
« Pour assurer le financement des dépenses électorales de ma campagne, j'ai eu recours à l'ensemble des moyens légaux dont je disposais… » (E.B.)

Eh bien laissons donc la justice enquêter… En toute liberté…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ils devaient bien se douter, qu'en trempant dans une histoire de sous-marins, fatalement cela finirait par refaire surface .

Anonyme a dit…

les mêmes ne s'étaient-ils pas occupés aussi du tunnel du Mont Blanc, il y a quelques années lors du fameux incendie?
Après l'eau, le feu, il reste l'Air: des avions peut etre?