Renouvellement partiel du Sénat en fin de semaine dernière. C'est pas très passionnant dans la mesure où cette élection se joue au suffrage "indirect" et que, quoi qu'il arrive, c'est toujours la droite qui garde la main mise sur la chambre haute.
En regardant d'un peu plus près le résultat de ce scrutin, je découvre, avec plaisir que :
- Charles Million a été retoqué en dépit de 10 ans de purgatoire doré (il était "exilé" comme ambassadeur à Rome). Les grands électeurs se sont sans doute rappelés sa réélection comme Président du Conseil Régional Rhône Alpes en 1997 avec les voix des élus F.N.
- Dominique Paillé, ancien conseiller en com de l'Elysée dont j'évoquais le "cas" dans un post du 21 juillet intitulé "On case ses potes" a lui aussi mordu la poussière en dépit de son piston sarko-uhempiste. Il ne sera donc pas sénateur représentant les Français à l'étranger. Quand on sait son goût pour les voyages, il doit être fort marri le bougre...
- Jean-Pierre Chevènement signe "Le retour du Ché" à Belfort. Faut-il s'en réjouir ? Encore un insubmersible de la politique qui s'accroche. A sa décharge, il faut bien constater que le Sénat n'est pas un repaire de teen-agers et qu'il est toujours tentant d'échanger entre anciens...
Prochaine séance de grande riglade politique, l'élection du Président du Sénat, deuxième personnage de l'Etat. Là, il y a du lourd au propre comme au figuré sur la ligne de départ...
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