Tel l'ancien personnage inventé par Balsen pour mettre plus de cacahouètes dans ses mélanges apéro, Thierry Saussez, grand média planeur de la communication gouvernementale, vient de demander une rallonge de 16, 7 millions d'€uros pour son budget de com. (+21 % de rallonge en ces temps d'opulence)
Justifications...
1. C'est, pour faire court, parce ce que nous sommes un peu trop bas de plafond pour comprendre les mesures gouvernementales.
2. Le gouvernement britannique dépenserait 500 millions d'€uros par an en com alors que nous, pôves ti Frenchies nous n'en claquons de 80 ! Faudrait se mettre à niveau... En tant qu'ancien communicant (youpi que c'est cool d'être sorti de ce cirque) voici quelques modestes idées à exploiter avant d'aller tendre la sébile à Bercy.
A/ Il y a une mesure qui ne coûte pas grand chose. Faire que les ministres arrêtent de parler à tort et à travers sur tous les sujets, surtout ceux des autres ministères. Qu'ils commencent par avoir un esprit critique sur leur propre administrationet et qu'ils ne parlent que quand c'est essentiel.
B/ Que les administrations ne "torpillent " pas la communication des ministres : trop de sites Internet minables dans l'énorme masse administrative (mal faits, informations périmées, absence de possibilités de s'exprimer directement,...) sans compter les sites faisant l'apologie de projets privés comme celui développé par le Préfet du Morbihan pour le compte de Lafarge !!!
C/ Enfin, on ne peut bien "vendre" un produit que s'il est bon voire à la limite pas trop mauvais. Pour le moment "les produits gouvernementaux et administratifs" sont majoritairement tellement creux et à contre sens que toutes les communications du monde ne changeront rien à l'affaire.
D/ Moins de schizophrénie communicante. Nous entendons vraiment tout et n'importe quoi sur tout et n'importe quoi. Exemple : la "guerre" entre R.Bachelot et C.Lagarde autour de l'autorisation du Red Bull ! (voir post sur le blog), le dé-remboursement des médicaments de confort pour les affections de longue durée, les crépages de chignons entre F. Amara et C. Boutin au sujet du plan banlieue, ....
E/ Plus de dévots au bien public et moins de petits marquis carriéristes vivant sous les ors de la République...
...Et déjà là...Peut être que nous comprendrions tous mieux l'action gouvernementale...Peut être aussi l'apprécierions nous plus...Qui sait ?
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