C'est l'été. Le pastis, le rosé et bien d'autres boissons naturelles et régénérantes coulent à flot. Les barbecues tournent à plein régime. Midi et soir, des millions de chipolatas et de merguez rendent leur dernier soupir en éjaculant quelques petites gouttes de graisse sur des grilles de cuisson incandescentes.
Mais ces merguez qui ont la couleur de la merguez, l'odeur de la merguez, le goût de la merguez...sont-elles de VRAIES merguez ? Question stratégique au plein coeur de l'été. Un journaliste de Ouest France a mené l'enquête. Dans son édition d'hier, le quotidien dénonce l'existence d'une espèce de "merguez connection" en France.
La merguez, la vraie ne doit contenir que du mouton et du boeuf. Ouest France révèle que d'après une étude de la D.G.C.C.R.F (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), menée l'an passé, 53 % des 206 entreprises contrôlées vendaient des merguez «non conformes», contenant un pourcentage plus ou moins élevé de porc (au-dessus de 6 % dans 20,4 % des cas). Les producteurs de ces merguez de contrefaçon risquent jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 37 500 € d'amende.
A la réflexion, une merguez avec du porc, c'est comme un concert des J.M.J. avec Motor Head ou un Parti Socialiste avec Jack Lang voire un gouvernement français avec un Premier Ministre...Bref, quelque chose qui n'existe pas !
Alors militons pour une A.O.C. pour la merguez...Personnellement, je vois dans ce label une fantastique opportunité pour relancer l'industrie agro-alimentaire dans la presqu'île de Quiberon. Pour remplacer les conserveries disparues, lançons la "Véritable Merguez Saint Pierroise".
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