Le NO irlandais au Traité de Lisbonne apporte une double preuve quant à la faillite des gouvernements des pays de notre bon vieux continent et des eurocrates bruxellois à construire une aspiration à l'union.Preuve N°1 : Le corps électoral irlandais c'est, "grosso-modo", 3 millions de votants. Le taux de participation au référendum ressort à 55 %. Les No(s) représentent 53 % des votes exprimés. Il suffit donc d'environ 870 000 personnes pour bloquer momentanément l'avancée de l'Europe. Ces opposants au Traité de Lisbonne représentent 0,9 % de la population de L'U.E. Quels technocrates et / ou politiciens ont pu imaginer un tel processus de fonctionnement ? Et comment ont-ils fait pour oublier que c'était déjà difficile de s'entendre à 6...Alors à 27 !!!
Preuve N°2 : L'Irlande a reçu 43 milliards d'Euros de l'U.E. depuis son adhésion en 1973. Son formidable développement économique est du à cette manne. Résultat des courses : 1, 3 million d'électeurs irlandais s'en foutent et ne se déplacent pas et 870 000 sont opposés à l'Europe que nous construit Bruxelles. Les irlandais ne sont probablement pas spécialement indifférents ou ingrats. Ils sont paumés comme nous tous dans ce dédale de commissions, de traités et de lois...En dépit des bénéfices qu'ils ont tirés de l'U.E., ils appuient sur le frein car ils ne voient pas, ne croient pas, en cet espèce de monstre technocratique qui légifère à tour de bras.
Quand des politiques rendront ce formidable projet d'union plus aspirationnel et plus politique (au sens noble du terme), alors l'Europe retrouvera des couleurs et pourra jouer dans la même cours que les U.S.A. ou la Chine et ceci pour notre plus grand bien.
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