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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

samedi 29 mars 2008

Question existentielle

Pourquoi nos hommes politiques (de droite comme de gauche) se font toujours photographier avec des dossiers sous le coude ? ? ? Cette question cruciale taraude, je le sais, les lecteurs de ce blog.
Après une enquête approfondie plusieurs explications semblent possibles. A chacun de choisir celle qui lui apparaît comme la plus plausible.

Hypothèse 1 : s'agissant de responsabilités ministérielles, on parle souvent de "marocain" pour évoquer un "portefeuille" ministériel. Un marocain c'est aussi un cartable. Selon des informateurs du Quai d'Orsay, le Royaume du Maroc serait intervenu dès le début des années cinquantes pour que l'opinion publique française n'imagine pas qu'un ministre allait être suivi comme son ombre par un ressortissant marocain. Par ailleurs, se serait posé l'épineux problème des secrétaires d'état que le protocole aurait du faire suivre par des marocains de petite taille...Imbroglio...Donc pas de cartable à relents néo colonialiste.

Hypothèse 2 : compte tenu de l'amitié entre notre président et V. Bolloré, le responsable du sponsoring à la cellule élyséenne ne serait pas arrivé à conclure de contrat avec LVMH pour la fourniture de sacoches Vuitton.

Hypothèse 3 : selon une source autorisée (en fait, l'arrière arrière arrière petit cousin d'un voisin de palier d'un huissier employé à Matignon), cette coutume serait vieille de plusieurs siècles. A chaque remaniement ministériel, il est d'usage que le "sortant" laisse un dossier à exhiber à "l'arrivant" histoire qu'il fasse tout de suite "j'suis à donf dans mon nouveau job".
Toujours selon notre source autorisée, le dossier que François Fillon tient sous son bras (1 ere photo) a été constitué par Casimir Louis Victurnien de Rochechouart de Mortemart éphémère 1 er ministre en 1830 de Charles X. Convoqué par son boss sans préavis, il se serait emparé de quelques feuilles traînant sur son bureau et les aurait fourrées dans une chemise cartonnée avant de filer au rapport.

Au lecteur de se faire son opinion....







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