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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

dimanche 17 février 2008

La Bretagne, c'est bien...Mais vivre à Paris offre des avantages.
Si, si...Lu sur liberation.fr
Au Musée de l’Erotisme, ne ratez pas une exposition sur les fesses. Alexandre Dupouy — auteur d'une Anthologie de la fessée et de la flagellation (éd La Musardine), grand collectionneur de clichés anciens— fait poser ses modèles sous l’angle le plus flatteur du monde (si tant est que l’on ait de la chair). Par derrière, donc. C’est l’occasion de passer en revue quelques millions d'années d’histoire de fesses.
Parmi les 193 espèces vivantes de primates, une seule, l’espèce humaine, possède des fesses. C’est une caractéristique anatomique unique. D’après Yves Coppens, l’apparition des fesses date d’il y a trois ou quatre millions d’années —en Tanzanie— quand l’australopithèque afarensis (Lucy) adopte la marche bipède.
Un animal obtient cependant l’honneur de voir son arrière-train nommé «fesses». Lequel ? Pour le savoir, continuez à lire.
Alfred Binet (1857-1911) observe que chez l’homme la morphologie de la fesse est dominée par les muscles fessiers, et chez les femmes par des tissus graisseux «harmonieusement» répartis, qui —comme la bosse du chameau— servent de ration alimentaire d’urgence. Normal : les hommes ont 20 milliards de cellules graisseuses, contre 40 milliards chez les femmes.
Pour attirer les mâles, les femmes préhistoriques étaient stéatopyges, c’est-à-dire dotées de fesses monstrueusement énormes. Si énormes, que les mâles seraient passés de la position en levrette à la position du missionnaire… D’après le philosophe Desmond Morris, les seins des femelles humaines auraient alors pris du volume pour rappeler par mimétisme un gros cul…
Dans le chapitre sur l’art de griffer, les Kama-Sutra (manuel de savoir-vivre écrit entre le IVe et le VIIe siècle) précisent qu’on peut marquer les fesses dans l’ardeur de la passion. Parmi ces marques, citons : la griffe du tigre, le pied de faon ou la feuille de lotus. Ce sont des signes de possession.
Le mot «derrière» apparaît en 1080. il vient du latin deretro composé de retro (en arrière) et reste d’abord cantonné au vocabulaire militaire pour indiquer les bases arrières d’une armée : «C’était donc plutôt un soutien de renfort», explique
Jean-Luc Hennig, historien et critique d'art de la fesse.
Le mot fessée ne vient pas du mot fesse (fissa, la fente) mais de l’ancien français faisse qui désigne les courroies avec lesquelles on administre la correction.
En 1498, fesser veut dire flageller, ce qui —pour Anatole France— est la «meilleure façon de faire entrer les vertus par le cul».
En 1532, Luther —tourmenté par des visions nocturnes— dit au diable : «Lèche-moi le cul.» Au Moyen-Age, on pense en effet que le diable —privé de fesses— est jaloux de nos postérieurs. Pour se protéger des forces du mal, les Allemands mettent leurs derrières aux portes et aux fenêtres pendant les orages.

...Alors, les Parisiens...Un petit tour au musée et vous me racontez ensuite ? Promis ?

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