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" SI JE SUIS UN SOT, ON ME TOLERE ; SI J'AI RAISON, ON M'INJURIE. " Goethe.

mercredi 22 septembre 2010

Copé… Collé…


Mouais... Mais si je ne l’avais pas faite, ma journée n’aurait pas été bonne. Donc ayant cédé à la facilité dans le titre de ce post, je vais essayer, tous neurones mobilisés, de faire moins creux dans le corps de l’article.
Le Figaro.fr nous gratifie, dès potron-minet, d’un mini sondage, en vue du prochain remaniement ministériel. Après Jean-Louis Boorlo (recalé par les lecteurs du Fig.) c’est au tour de Jean-François Copé de passer à la moulinette du « Ferait-il un bon premier ministre ? » En votant non pour ce qui me concerne et en attendant que le résultat s’affiche sur l’écran de mon ordinateur (environ 5 000 votants à cette heure matinale), je me disais que le lectorat du Figaro allait le plébisciter, offrant ainsi sa première brulure d’estomac de la journée à notre Président de la République. Eh non ! Perdu…Recalé aussi. Presque deux tiers des votants ne veulent pas de ce « jeune-vieux » de la politique (première responsabilité en 1993 comme chef de cabinet auprès d’un ministre clef du gouvernement Balladur : Roger Romani, en charge des relations avec le Sénat… Cool…).
Alors pourquoi rate-t-il ce coche qui ne l’empêchera évidement pas de se retrouver à Matignon si cela sert la stratégie de l’hôte de l’Elysée ?
Peut être parce que même s’il essaie de nous convaincre depuis un bon moment qu’il est « en rupture » avec certaines orientations politiques de Nicolas Sarkozy, nous avons du mal à le croire… D’autant que « la rupture », c’est une antienne que nous avons déjà entendue en 2007…
Peut-être parce qu’après avoir usé ses fonds de pantalons sur les fauteuils de tous les studios d’enregistrement de ce que le PAF compte de radios, de TV et de s’être exprimé à longueur de colonnes dans la presse, Jean-François Copé nous donne un peu l’impression qu’il a le même âge que Jacques Chirac
Peut-être aussi que certains se rappellent qu’en 2005, il était mis en cause, notamment par Le Canard enchaîné car il était alors en contravention vis-à-vis de la règle selon laquelle un ministre disposant d'un appartement privé à Paris ne peut disposer d'un logement de fonction…
Peut-être aussi que c’est un peu de tout ce qui précède qui contribue à cet rejet médiatique matinal…
Et si, rêvons un peu, Jean-François Copé venait à atterrir sur ce blog, je lui suggère de réfléchir sur cette phrase de Montesquieu : « Un homme n'est pas malheureux parce qu'il a de l'ambition, mais parce qu'il en est dévoré. »

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